Derby : Le TFC prend un mauvais point face à Bordeaux

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En supériorité numérique pendant plus d’une heure, le TFC n’a pas su profiter de l’expulsion du défenseur bordelais Planus (1-1). Bordeaux, courageux de bout en bout, a pu compter sur un grand match de son gardien Carrasso, intraitable face à ses anciens partenaires toulousains.

 

Après l’expulsion de Planus, les toulousains ont sans doute trop vite pensé que le roue avait tournée dans le bon sens après avoir connu pareille mésaventure à Valenciennes lors de la dernière journée. Pourtant, il n’en fut rien. Les hommes de Casanova, à 11 contre 10, vont même encaisser un but de Diabaté, bien servi par Saivet dans le dos de la défense violette. Aurier, un peu à la traine sur le coup, couvre le buteur  bordelais qui flirte avec le hors-jeu. Contrarié par son erreur, l’ancien lensois déboule deux minutes plus tard sur son côté droit et délivre un centre fuyant au nez et à la barbe de Bréchet qui remet sur Ben Basat placé en embuscade. Le TFC s’évite un mal de tête supplémentaire et rejoint les vestiaires sur un score de parité bien mérité. Pourtant,  même si les violets n’ont pas pu faire la différence, ils ont tenté de mettre leur jeu en place avec un Akpa Akpro de tous les combats. L’ivoirien, à bout de souffle, sortira en deuxième période au profit de Ninkov, placé sur le côté droit. Un côté ou Regatin se montrera très en vue en fin de partie. En effet, le match winner de saisons passées croyait avoir fait le plus dur après un une-deux avec Ben Yedder, mais Carrasso, l’homme du match, sortait le ballon au tout dernier moment.

 

Carrasso : Ange gardien

Les bordelais doivent une fière chandelle à leur dernier rempart qui, à lui tout seul, a réussi à détruire  les attaques toulousaines. Le show Carrasso débutait avec  une tête punchée par Aurier que l’ancien pensionnaire du TFC (2008-2009) allait chercher au ras du sol en mode Gordon Banks.

Bis Repetita face à Sylla seul au point de pénalty, Carrasso en apesanteur lit à la perfection  la trajectoire de l’obus du jeune toulousain. Pour finir, le coup de chance des grands gardiens quand la tête frappée par Sirieix s’écrase sur la barre transversale alors que le portier bordelais était battu. Au vu du nombre d’occasions franches, les attaquants violets n’ont pas démérité mais Carrasso était bien sur une autre planète.

 

Article de Pierre jean Gonzalez