Le TFC et Blondel coulent face à Lorient

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Grace à une énorme boulette de Blondel en fin de partie, Lorient s’impose au stadium (1-0).  Le TFC sans solutions aura livré un nouveau match soporifique dont il a le secret. Les hommes d’Alain Casanova prolongent leur série de six matchs sans victoire à domicile alors que Lorient se hisse à la septième place de la ligue 1.

 

On aurait pu croire que les lorientais, alignés en quart de finale de la coupe de France cette semaine, seraient la proie idéale pour permettre au TFC de redorer son blason au stadium. Pourtant il n’en fut rien, Ahamada mis au coin pour cause de perte de confiance laissa sa place à son remplaçant habituel Blondel pour un résultat équivalent. A la 77ème minute, le portier violet juge mal un ballon en profondeur, Aliadière à l’affut profite du cadeau, l’affaire est plié. Comble de l’histoire, Blondel se blesse sur l’action et Ahamada reprend son bien. En fin de partie, Didot, Regattin et Abdenour essaieront bien de tromper Audard mais le gardien morbihannais veille au grain jusqu’au bout. Dans le premier acte, seul Tabanou suite à un centre au cordeau à l’intention de Ben Yedder et sur une belle volée aux dix huit mètres, aura mis en difficulté les lorientais. Trop peu face à des merlus pas vraiment dominateurs mais toujours compacts et concentrés.

 

Les maillons faibles

Au TFC, quand la défense va bien, les attaquants ne marquent plus et quand le milieu, comme à Lyon, se déchire, Ben Yedder refait parler de lui. Au jeu des chaises musicales du pire et du meilleur les violets cette saison n’ont pas cessé d’échanger leurs rôles. Face à Corgnet et Aliadière, Abdenour et Zebina ont retrouvé leur niveau mais on connait la suite. Les déclarations en coulisses et les envies avouées de départ de Tabanou et de Capoue mettent au grand jour les difficultés du club à fonctionner en équipe en cette fin de saison. Résultat, le TFC se traine face à son public et n’a plus trop envie de faire plaisir à ces inconditionnels. Le moral n’est pas haut… le classement non plus.

 

Article de Pierre-Jean Gonzalez