Stade toulousain: « un nouveau centre d’entrainement pour gagner des titres »

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C’est dans un centre d’entrainement dernier cri livré lundi que les joueurs du stade toulousain ont préparé le match de ce week-end face à Agen. Un complexe de 1800 mètre carré agencé sur deux niveaux qui comporte une salle de repos, une salle de musculation et un espace de Balnéothérapie. Un nouvel outil maison au service de la performance et de la récupération.

 

Le nouveau centre d’entraînement des stadistes est désormais opérationnel. Un atout supplémentaire pour partir à la conquête du Brennus en 2013. « Le club a mis cet outil à notre disposition pour gagner plus de titre. Cela fait presque 10 ans que le rugby est professionnel et quand on voit les infrastructures dont disposent les clubs de foot, il fallait se rapprocher de ce modèle » explique Maxime Médard qui apprécie la qualité de l’ouvrage. Un outil intéressant même si les fondamentaux restent immuables dans l’esprit du staff rouge et noir. « Les succès passeront toujours par le travail, par la qualité des hommes et pas seulement par la qualité du matériel » tient à rappeler le manager général Guy Novès. La maison rouge et noire pousse les meubles, une restructuration bénéfique à tous les niveaux. «  Le but dans tout ça c’est d’augmenter les performances des professionnels mais aussi de mettre au service de la formation l’espace libéré dans l’enceinte du stade Ernest Wallon  » précise René Bouscatel, président du stade toulousain.

 

Le prix de la performance

Le financement du centre qui a coûté 3,5 millions d’euros est réparti entre les collectivités locales et le club. La mairie a attribué une subvention d’un million d’euros et le conseil général a accordé une enveloppe de 500 000 euros voté la semaine dernière. Le stade financera les 2 millions restants sur ses fonds propres et par voie d’emprunts. « Nous avions demandés 1 million au 3 collectivités, ça n’a pas pu se faire mais nous savons parfaitement que chacun a ses obligations. Nous apprécions les efforts qui ont été faits car c’est pour nous une forme de reconnaissance » termine René Bouscatel.

 

Pierre Jean Gonzalez