TFC : Zébina loupe le pénalty de la gagne à Ajaccio

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Le TFC partage les points à Ajaccio (2-2) et s’éloigne un peu plus de l’Europe. Menés 2 à 0 en première période, les toulousains auraient pu l’emporter dans les arrêts de jeu mais Zébina a buté sur Ochoa pour le pénalty décisif.

 

En prenant la place de Ben Yedder pour tirer le pénalty décisif, «  captain » Zébina a commis un abus de pouvoir incompréhensible. Alors même que les joueurs semblaient demander à Ben Yedder d’exécuter la sentence, l’ancien défenseur du calcio s’entêtait et son tir, trop mou, ne trompait pas Ochoa. Décevant car les violets s’étaient arrachés pour revenir après un départ catastrophique. Mal placé sur un coup franc d’André, la défense toulousaine oubliait Faty, bien placé au premier poteau. Pris à froid, le TFC réagissait via Aurier et Tréjo qui empilaient leurs numéros de funambules côté droit. Dans leur sillage, Toulouse multipliait les occasions et Didot, servi par Ben Yedder, loupait son duel avec un portier corse des grands soirs. Même sort pour Chantome, qui sortait deux frappes dangereuses coup sur coup, mais Ochoa, à l’instar des grands gardiens, pouvait compter sur ses montants. Un poteau corse que trouvait également Aurier un peu plus tard après avoir redressé sa course. Dominés, les corses doublaient leur avance contre le cours du jeu grâce à Tello, qui déviait une frappe de Mostefa dans les buts de Boucher. Réactif, Ben Yedder sonnait la révolte. A la base l’égalisation de Sylla, il délivrait en plus un passe décisive pour Chantome qui signait le but de l’espoir. Malheureusement, cette course poursuite se concluait par un cauchemar pour Zébina et pour les violets qui auront laissé passer trop d’occasions sur l’ile de beauté.

 

L’Europe s’éloigne

Malgré ce retour fracassant en Corse, l’occasion de prendre la sixième place de ligue 1 s’envole une nouvelle fois d’un cheveu. Comme face à Evian, le TFC ne peut s’en prendre qu’à lui-même car il perd ses nerfs dès que l’Europe se profile. Dommage que certains cadres ne tiennent pas la baraque dans cette dernière ligne droite.

 

Article de Pierre Jean Gonzalez