Gaza: Toulouse se mobilise pour envoyer un « bateau de la liberté ».

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40 personnes se sont réunies place du Capitole pour soutenir la flottille envoyée à Gaza. Photo / CTIMercredi après-midi, place du Capitole, environ 40 personnes se sont réunies pour soutenir la flottille envoyée à Gaza. Ce rassemblement est composé notemment de membres de 25 collectifs locaux.


C’est la deuxième fois que la France envoie des bateaux pour grossir la flottille internationale qui part de Grèce en direction de Gaza. Le collectif Un bateau français pour Gaza regroupe toutes les structures françaises qui financent l’opération. Ce dernier espère envoyer, cette fois, deux bateaux, financés à hauteur de 6oo ooo Euros par l’ensemble des collectifs. A Toulouse, il en a fallu 25 pour réunir 15ooo Euros.

A quelques jours du départ, le collectif Un bateau français pour Gaza s’inquiète du sabotage d’un des bateaux français, arrimé en Grèce. Les membres du collectif attribuent ce sabotage à l’Etat d’Israël qui a déja déposé des plaintes pour empêcher les bateaux de partir. Ces derniers font également part de pressions faites par l’état Israelien sur les Etats participants à la mission « Flotille pour la liberté ». « 

Pourtant rien ne peut entammer notre détermination et celle des 35 français volontaire » déclare Jean Pierre Bouché, membre de la CCIPPP (Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien).

 

La réalité du terrain…

La CCIPPP organise également des « missions » pour les volontaires qui souhaitent se rendre à Gaza pour se rendre compte de la réalité du terrain. Grâce à ce collectif, 4000 personnes ont déja pu effectuer ce genre de missions. Sivan s’est déjà rendu en Palestine en 2004, grâce à un autre organisme. Il explique que cette expérience « ouvre les yeux et donne envie d’agir. On ne peut plus fermer les yeux sur ce qu’il s’y passe une fois qu’on y est allé » explique le militant.

Il ajoute également que « contrairement aux idées reçues, il n’est pas si dangereux que cela d’y aller, bien qu’on sente une pression énorme. Une mission comme la flottille en revanche est plus périlleuse, l’an dernier 9 personnes ont été tuées. »

« On ne se fait pas d’illusion, on sait bien que l’armée israélienne vas tenter d’intervenir » conclut Jean-Pierre Bouchet, « mais nous ne nous arrêterons surtout pas, l’année prochaine les Etats participants renverrons encore plus de bateaux. »

Anthony Vandaele