Plaisance-du-Touch. Un homme revendique une fausse prise d’otages

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Plaisance-du-Touch. Un homme revendique une fausse prise d’otages
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Moment de panique dimanche à l’aube pour les gendarmes de Plaisance-du-Touch. Un homme a téléphoné à la police et menacé de tuer les personnes qu’il retenait en otage. Sur place, le déséquilibré ne retenait ni arme, ni otage.

Dimanche 20 octobre en début de matinée, le centre opérationnel de la gendarmerie a reçu un appel plutôt inquiétant. Un habitant de Castelginest déjà connu pour son état psychologique fragile a contacté les fonctionnaires pour les informer de sa prise d’otage, en menaçant de mettre fin à ses jours si ils intervenaient. Quelques heures plus tôt, vers 6 heures du matin, l’homme avait déjà appelé les pompiers pour menacer de se suicider.

Coutumier du fait, ses menaces ont rapidement été prises au sérieux, la fragilité psychologique de cet ancien militaire étant connue. Les gendarmes de la compagnie du Mirail ont remonté sa trace jusqu’au domicile d’une amie à Plaisance-du-Touch.

Un important dispositif de sécurité a été mis en place autour de l’habitation. Les gendarmes du PSIG (peloton de surveillance et d’intervention) de Colomiers et les brigades de Plaisance-du-Touch et de Saint-Lys ont été dépêchées. En septembre dernier, il avait déjà mobilisé l’attention des militaires de la compagnie de Saint-Michel, rapporte la dépêche du Midi.

Placé en urgence psychiatrique

Après 3 heures d’échanges avec le négociateur, le forcené est descendu du domicile de son amie et a fini par accepter de se livrer aux gendarmes. Dans l’habitation, les policiers n’ont retrouvé ni trace d’arme, ni d’otage. Le déséquilibré d’une trentaine d’années avait semble t-il passé une soirée un peu trop alcoolisée. Une situation peu compatible avec sa fragilité psychologique et sa prise de médicaments.

Suite à l’intervention des policiers, l’homme a été examiné par un médecin. Ce dernier a d’ailleurs jugé son état de santé non-compatible avec une garde à vue. L’auteur de l’appel a donc été confié aux équipes médicales des urgences psychiatriques de l’hôpital Purpan de Toulouse.

 

Raphaël Crabos