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Le procès de Jean-Luc Mélenchon et de 5 de ses proches débute ce jeudi à Bobigny. Un procès qui fait suite à une perquisition médiatique et mouvementée en octobre dernier au siège de la France Insoumise à Paris.
Sur le banc des accusés, se trouvera aussi, l’eurodéputé toulousain Manuel Bompart poursuivi pour « rébellion en réunion ».
Pour Manuel Bompart : « La France Insoumise n’a pas été traitée de la manière qu’un justiciable lambda ou qu’un autre parti politique que ce soit sur les raisons qui ont déclenchés ces perquisitions. Ces perquisitions se sont déroulées avec des règles de droit qui n’ont pas été respectés. Il faut se rappeler que Les perquisitions au siège de FI ont été effectuées suite à des dénonciations relatives aux affaires du parlement européen et nous n’avons pas vu de perquisitions de cette ampleur au domicile de Yannick Jadot, de Brice Hortefeux ou de Mme Alliot Marie, qui avaient aussi dénoncés dans cette affaire », a déclaré Manuel Bompart.
C’est l’eurodéputé frontiste Sophie Montel qui avait dénoncé des emplois fictifs au parlement européen pour d’autres partis afin de défendre son mouvement.
On retrouvera aux côtés de Jean-Luc Mélenchon , les députés Insoumis Alexis Corbière et Bastien Lachaud, l’eurodéputé Manuel Bompard, le conseiller d’Etat Bernard Pignerol, ainsi que l’attachée de presse du parti, Muriel Rozenfeld. Face à eux, 17 personnes se sont constituées parties civiles, principalement des policiers et magistrats.
Pierre-Jean Gonzalez
