Climat. Un réchauffement climatique plus dur que prévu selon l’ONU

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Climat. Un réchauffement climatique plus dur que prévu cdr
Un réchauffement climatique plus dur que prévu
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Fin août, le réchauffement climatique était au cœur de la réunion des membres du GIEC dans la Ville rose. Le groupe d’experts inter gouvernemental sur l’évolution du climat.

Depuis 30 ans, le GIEC évalue l’état des connaissances sur l’évolution du climat, ses causes, ses impacts. Il identifie également les possibilités de limiter l’ampleur du réchauffement et la gravité de ses impacts et de s’adapter aux changements attendus.

La communauté scientifique produit des connaissances nouvelles et se regroupe pour scruter les données de manière critique et identifier ce qui résiste mais aussi évoquer les controverses sur le climat.

Le réchauffement climatique s’annonce plus prononcé que prévu, quels que soient les efforts faits pour le contrer, ont averti mardi des scientifiques français qui présentent de nouvelles simulations climatiques qui serviront de base au GIEC.

Deux scénarios à l’étude

Une centaine de chercheurs et d’ingénieurs, notamment du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et de Météo-France, ont participé à ces travaux. Ils viendront alimenter le sixième rapport d’évaluation du groupe des experts de l’ONU sur le climat, prévu pour 2021-2022.

Dans le pire des scénarios considérés, la hausse de température moyenne globale atteint 6,5 à 7°C en 2100″, selon une présentation. Ce scénario repose sur une croissance économique rapide alimentée par des énergies fossiles. Dans le dernier rapport du GIEC de 2014, le pire scénario prévoyait +4,8°C par rapport à la période pré-industrielle.

Le scénario le plus optimiste, marqué par une forte coopération internationale et donnant priorité au développement durable permet de rester sous l’objectif des 2°C de réchauffement.

 

Pierre-Jean Gonzalez