Toulouse. 250 scientifiques planchent sur le réchauffement climatique

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Toulouse. 250 scientifiques planchent sur le réchauffement climatique
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Alors que les limitations de vitesse se multiplient à Toulouse, à Lille et dans la région parisienne, le réchauffement climatique est au cœur de la réunion des membres du GIEC cette semaine dans la Ville rose. Le groupe d’experts inter gouvernemental sur l’évolution du climat.

Depuis 30 ans, le GIEC évalue l’état des connaissances sur l’évolution du climat, ses causes, ses impacts. Il identifie également les possibilités de limiter l’ampleur du réchauffement et la gravité de ses impacts et de s’adapter aux changements attendus.

Ce type de réunions est rare en France, la dernière de ce type remonte à 2011 à Brest. Des tours de table importants pour comprendre notamment le fonctionnement du climat. Ce qui a changé au niveau du climat, pourquoi cela a changé et à quoi s’attendre dans les décennies et les siècles à venir.

Des rapports pour prévenir les politiques

La communauté scientifique produit des connaissances nouvelles et se regroupe pour scruter les données de manière critique et identifier ce qui résiste mais aussi évoquer les controverses sur le climat.

Les experts tentent aussi de donner des connaissances les plus objectives possibles et les faire passer aux dirigeants politiques qui peuvent les ignorer comme s’appuyer dessus pour faire des choix.

Pour les experts scientifiques, les attentes du monde politique et de la société civile dans le domaine du climat sont de plus en plus importantes.

Des volontaires vont être tirés au sort pour participer à la convention citoyenne pour le climat. Première réunion au programme début octobre. C’est l’une des réponses au grand débat naît de la crise des Gilets jaunes.

Autre déclinaison des politiques contre le réchauffement, dans la région parisienne la circulation automobile différenciée est reconduite pour améliorer la qualité de l’air.
A Toulouse, la vitesse a été abaissée sur l’A 62 à 110 Km/h entre le péage et l’échangeur N0 11, celui de Saint Juery, une expérience qui va durer de manière pérenne a annoncé la préfecture qui a validé la période d’évaluation.

 

Pierre-Jean Gonzalez