L’accident, d’une grande violence, s’est produit peu avant 8 heures à Labruguière. La benne du camion dépassait sur la voie-ferrée, et le TER n’a pu éviter le choc. Seul le conducteur du poids-lourd a été légèrement blessé.
Un accident spectaculaire s’est produit ce matin à Labruguière, dans le Tarn. Un train et un camion-benne sont entrés en collision peu avant 8 heures à un passage à niveau. L’accident s’est produit à l’intersection d’une petite route et de la RN112, entre Caucalières et Labruguière.
Par le plus grand des miracles, les 8 passagers du train, le contrôleur et le conducteur n’ont pas été blessé dans le violent l’accident. Seul le chauffeur du poids-lourd a été légèrement blessé.
Aucune victime a déplorer
Le TER de 7h38 venait de partir de Mazamet en direction de Toulouse quelques minutes plus tôt lorsqu’à la sortie d’un virage, il s’est retrouvé nez à nez avec un camion. Le camion d’équarrissage sortait d’une petite route et attendait à un stop de pouvoir s’engager sur la nationale.
La distance séparant le panneau et le chemin de fer était très courte, et la benne du camion dépassait sur les voies lorsque les barrières se sont baissées. Le conducteur du train n’a ainsi pu éviter le violent choc.
Sur plusieurs mètres, le camion a été poussé, arrachant tout sur son passage, y compris les barrières du passage à niveau. Des cadavres d’animaux ont également été projetés sur la chaussée. Dans l’accident, la benne a éventré la première voiture du TER, qui n’a pu s’arrêter que quelques centaines de mètres plus loin.
Fort heureusement, aucun passager ne se trouvait dans la première voiture, et aucun automobiliste n’a reçu de débris. L’avant de la locomotive a subi d’importants dégâts, la rendant hors d’usage, rapporte la dépêche du Midi.
Un dispositif important de pompiers et de gendarmes a été dépêché sur place. Le chauffeur du poids-lourd a été pris en charge par les secours, et les 8 passagers ont dû rester confinés dans le train en attendant l’arrivée d’un bus. La circulation, dense sur cet axe, a été fortement perturbée à l’heure de pointe.
Raphaël Crabos
