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Suite aux inondations d’octobre 2018, 38 enfants de la vallée de l’Orbiel se sont retrouvés avec des taux d’arsenic supérieur à la moyenne. Désormais, suite aux nouvelles analyses de l’ARS, ils sont 46 enfants sur 143 à être contaminé, soit 8 de plus qu’au début de l’été.
Depuis juin, l’ARS ( Agence régionale de Santé d’Occitanie) effectue des analyses sur des enfants de 0 à 11 ans qui habitent dans la vallée de l’Orbiel, prés de l’ancienne mine d’or de Salsignes. Un site marqué par une forte pollution à l’arsenic.
Certains enfants déjà contaminés n’ont pas vu leur taux d’arsenic descendre en 3 mois, au contraire, il a augmenté. Une situation « préoccupante » pour Emmanuel Macron qui a assuré aux sénateurs de l’Aude, Gisèle Jourda et Roland Courteau qu’il suivra le dossier de prés.
Une déclaration présidentielle qui devra désormais être suivie d’actes pour se pencher sur la santé des habitants de l’Aude et sur la dépollution de la vallée très exposée durant les intempéries.
Les premières analyses ont été effectuées en juin à la demande des familles qui déjà à l’époque désignaient l’ancienne mine d’or de Salsignes, fermée il y 15 ans. Lors des inondations, les sols ont été pollués par des boues chargées de métaux lourds.
Un dispositif médical de suivi pour les familles
L’ARS rappelle que l’arsenic peut être cancérigène. Il peut aussi avoir des effets dermatologiques, cardiovasculaires et respiratoires.
Pour soutenir les familles et répondre aux questions des parents du département, dans un communiqué l’ARS précise que pour accompagner de façon plus personnalisée le dispositif de surveillance médicale qui se met en place.
l’Agence régionale de santé a mis en service depuis le 4 juillet 2019, une permanence téléphonique dédiée à l’écoute, l’information et l’orientation des familles. Ce numéro de téléphone dédié aux familles (04 67 07 21 33) est accessible de 9h à 18h, du lundi au vendredi.
Une adresse mail dédiée (ars-oc-dd11-vss@ars.sante.fr) est également mise à disposition par l’ARS pour apporter des réponses aux familles concernées.
Pierre-Jean Gonzalez
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