Albi. Mandat d’arrêt après la fuite de Redouane Ikil, condamné à 18 ans de prison

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Mandat d’arrêt après la fuite de Redouane Ikil, condamné à 18 ans de prison
Mandat d’arrêt après la fuite de Redouane Ikil, condamné à 18 ans de prison

Coup de théâtre lors du procès en appel des deux braqueurs présumés des agences postales toulousaines. Redouane Ikil, l’un des accusé, ne s’est pas présenté au tribunal vendredi matin. Un mandat d’arrêt a été déposé.

Vendredi 5 juillet se tenait le 6ème et dernier jour du procès des auteurs présumés des deux braquages d’agences postales, survenus en 2012 et 2013 à Toulouse.

Redouane Ikil, ancien directeur de bureau de poste, et accusé d’avoir participé de quelque manière que ce soit aux braquages, ne s’est pas présenté à l’audience pour laquelle il comparaissait libre.

Un mandat d’arrêt en cours

Sa famille et ses avocats n’ont plus aucune nouvelle de lui depuis vendredi matin. L’accusé aurait été aperçu à Albi le matin même avec son avocat, avant de se volatiliser vers 8 heures.

La fuite est intervenue après que Fabien Djetcha, lui aussi accusé, ne fasse volte-faca la veille au soir, et ne reconnaisse tous les faits qui lui sont reprochés : séquestrations et extorsions de fonds. Lors de ses aveux, il n’a pourtant pas évoqué l’implication de l’ancien directeur d’agences postales.

Un premier mandat d’arrêt avait été émis le matin même, lorsqu’il ne s’était pas présenté au tribunal. Depuis, Redouane Ikil fait l’objet d’un second mandat d’arrêt, après avoir été condamné dans la nuit de vendredi à samedi à 18 ans de réclusion criminelle.

 

 

Raphaël Crabos