Illustration : Toulouse Infos
À une semaine du baccalauréat, la menace d’une grève anticipée des professeurs surveillants des épreuves inquiète.
Pour protester contre les réformes du ministre de l’éducation Jean-Michel Blanquer, les professeurs qui surveillent les épreuves de baccalauréat menacent de faire une grève générale lors de la première journée du bac, notamment à Toulouse.
Les enseignants surveillants évoquent le manque d’écoute de Jean-Michel Blanquer. De plus, cette réforme de l’Éducation nationale prévoit le passage d’un baccalauréat national à un examen différent selon les lycées, créant, selon les organisations syndicales des inégalités entre les élèves et les établissements.
Un vote au Lycée Stéphane Hessel
Les professeurs demandent un moratoire. La dernière fois que ce mode d’action avait été mis en place pour des épreuves bac date de 2003.
À Toulouse, un vote organisé le 23 mai, au lycée Stéphane-Hessel, avait répondu favorablement à l’appel à la grève. Une décision prise au sérieux par le lectorat, puisque le lycée est l’un des 145 centres d’examens de l’académie de Toulouse.
Liliana Brel
