A partir d’aujourd’hui, la grande rue commerçante de Toulouse amorce sa métamorphose. Photo / CTIA partir d’aujourd’hui, la grande rue commerçante de Toulouse amorce sa métamorphose pour devenir « plus belle et mieux partagée » d’ici 2012. Le mobilier urbain sera enlevé cette semaine avant les premiers coups de pioche lundi prochain.
La rue Alsace Lorraine fait date dans l’histoire de la ville rose : conçue en 1874 pour aérer la ville selon le désir des Capitouls, elle est aujourd’hui trop vieille pour la communauté urbaine de Toulouse.
Après le premier lifting temporaire de 2007, réalisé sous l’ancienne municipalité, particuliers et professionnels ont imaginé comment remodeler cet axe de 184 boutiques pour redorer son image. L’espace sera donc revalorisé pour clarifier l’usage des piétons, cyclistes, et véhicules de service, qui profiteront d’un axe voulu plus sobre et lumineux.
Des travaux jugés nécessaires vont procéder à son renouvellement, après un an et demi de concertation des pouvoirs publics et la sélection d’un projet architectural durable.
Aujourd’hui, les totems publicitaires, les bancs, arbres et jardinières vont être retirés de la portion située entre la Place Esquirol et la rue Lafayette. Seuls les corbeilles et les accroche-vélos resteront en place durant les travaux pour le confort des usagers.
Cette semaine, les bouleaux seront replantés dans la ZAC de Gabardie, avant d’être remplacés un jour par des arbres de pleine terre, tandis que l’espace vert du Square Charles de Gaulle devrait connaître une nouvelle jeunesse.
Les toulousains vont devoir s’habituer aux travaux : la remise aux normes du réseau d’eau, de câbles et d’électricité débute lundi prochain pour se terminer fin février. L’accès pour les riverains et les livraisons continuerat à être assuré pendant cette période, tandis que la navette gratuite fera un petit détour par la rue Croix-Baragnon.
Pour un chantier qui se veut exemplaire, des médiateurs seront présents sur le terrain pour informer et aider les riverains et les commerçants, pendant ces 3 ans de travaux qui vont donner naissance au projet architectural de Bruno Fortier.
Anaïs Wahl
