Européennes/législatives : Catherine Grèze et Xavier Bigot font campagne main dans la main

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Dans le cadre des prochaines élections européennes et des élections législatives partielles sur la 3ème circonscription de Haute-Garonne, les Verts ont organisé un happening pour sensibiliser les Toulousains à l’importance de ces scrutins. L’occasion de développer leurs propositions sur l’emploi et sur la transition énergétique.

 

Mardi matin, Catherine Grèze et Xavier Bigot, respectivement candidate dans le Sud-Ouest aux européennes et candidat aux élections législatives partielles de la 3e circonscription de Haute-Garonne (suite à la démission de Jean-Luc Moudenc), sont allés au contact des passants de l’arrêt Palais de Justice. « Ce que nous proposons au niveau européen, nous le proposons également au niveau local. C’est donc cohérent que nous nous soutenions mutuellement », explique Catherine Grèze. Et c’est unis qu’ils ont tous deux expliqué l’importance de ces élections à ceux qui voulaient bien l’entendre. « Quand on interpelle les passants, nous remarquons qu’il y a un réel déficit d’information sur l’Union Européenne », affirme-t-elle. Xavier Bigot, quant à lui, déplore que « certaines personnes ne savent même pas qu’ils doivent revoter pour les législatives partielles ». Militants et élus ont donc tenté de les convaincre de voter « Vert ». « Nos députés européens travaillent à temps plein et ne cumulent pas d’autres mandats », informe la candidate du Sud-Ouest. Mais, cette action avait aussi pour but de « parler de l’emploi sur toutes les échelles » en mettant notamment en avant leur « proposition centrale qu’est la transition énergétique ».

 

La transition énergétique « pourrait créer 1 à 2 millions d’emplois en France »

« Tout le monde a le mot croissance à la bouche mais nous, nous avons une autre réponse qui est la transition énergétique », expose la candidate européenne. « Cela allègerait le budget des États, la facture des ménages les plus touchés par la précarité énergétique, et créerait des millions d’emplois au niveau européen ». Et selon les Verts, cela serait « très avantageux pour l’Union Européenne qui importe actuellement 54% de son énergie ». Son coût énergétique étant approximativement de 488 milliards d’euros, il y a donc « une nécessité absolue de réduire la consommation d’énergie, notamment en rénovant les logements qui sont de vraies passoires énergétiques ». Elle annonce que « 1 à 2 millions d’emplois en France pourraient être créés grâce à cette transition » qui répondrait donc « à l’urgence environnementale et climatique, géopolitique (car il y a aussi des conflits énergétiques), ainsi qu’à l’urgence sociale de l’emploi ».

 

Article de Charles Monnet