Conseil général: Pierre Izard, pour la 8ème fois.

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Pierre Izard, élu pour la 8ème fois. Photo / CTICe matin, Pierre Izard s’est succédé à lui même à la tête du conseil général. Retour sur une journée festive et  mouvementée marquée par un 8ieme mandats consécutif.


9h45, devant les escaliers du conseil général, une foule s’impatiente en attendant l’ouverture de  la première assemblée départementale.

Quelques minutes plus tard, l’amphithéâtre devient accessible. D’un côté Claude Roudière et Jennifer Courtois-Perisset, respectivement doyen et la benjamine du conseil général. De l’autre, les « nouveaux » élus comme  Patrick Jimena, représentant Europe écologie les verts ou Philippe Gimenez (parti Communiste).C’est devant un hémicycle  comble que  Claude Roudière commence son discours. Celui-ci  tend à retracer  l’histoire du conseil général. Soucieux de détendre l’atmosphère, il ne manque pas l’occasion de conclure le tout par une pointe d’humour.

Pierre Izard demande ensuite si des élus aspirent à déposer leurs candidatures, finalement il sera seul à se (re)présenter. C’est alors que les 54 votants se succèdent les uns aux autres dans l’isoloir.  Une fois le dépouillement effectué, Pierre Izard est logiquement élu à la présidence du conseil général.

 

Une nomination sous les acclamations

« Je mesure la valeur de cette confiance. J’y puise l’énergie nécessaire pour porter la mission qu’il me revient de continuer d’assumer »explique Pierre Izard. Quarante-huit oui contre quatre votes blancs et un nuls. Élu des le premier tour et sans aucune contestation, c’est  bel et bien un président motivé qui brigue son 8ème mandat. D’ailleurs, il semblerait que l’éternel président s’occupe en priorité du financement de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA). Celle-ci est ,en effet, remise en question par la majorité présidentielle ces derniers mois. « L’APA est l’un des grands progrès sociaux de notre époque. Le conseil général du fait de sa compétence, s’emparera de ce débat et combattra ». A peine réélu, le président ne veut pas perdre de temps, le voilà tourné vers de nouvelles « batailles ».

 

Buhagiar Rémi