Bâtiment de l’ISEG Toulouse. Photo / CITLa semaine de la finance, organisée par l’ISEG Finance school de Toulouse, a commencé hier. L’occasion pour les élèves de rencontrer les professionnels du métier, et découvrir les débouchés qui s’offrent à eux.
La troisième édition de la semaine de la finance a débuté hier, à l’ISEG Finance school. Au programme, des conférences tenues par des professionnels du marché financier, qui présenteront « les enjeux de la finance de demain, les nouveaux métiers et les perspectives de carrière », nous explique Marie Laure Mohedano, responsable de communication de l’école.
Parmi les intervenants, Fabrice Cousté, directeur général de CMC Market, Thomas Michel, consultant financier, Arnaud de Latude et Philippe Cartau de l’association Capitole Angels. Les étudiants de cette école « se destinent à des carrières ambitieuses », et doivent alors prendre connaissance du panel de possibilités qui s’offrent à eux. « Il n’y a pas que le trading » rappelle Marie Laure Mohedano. Les élèves peuvent également se tourner vers la gestion de patrimoine, l’audit, ou la stratégie financière, notamment.
Une école prestigieuse, mais pas à la portée de tous
L’ISEG Finance school présentent des perspectives intéressantes, mais qui ont un coût. L’année se chiffre à 6500 euros, pour une formation qui s’étale sur cinq ans. Le premier cycle se déroule à Toulouse et les deux dernières années se passent à Paris. En troisième année, les élèves ont la possibilité de passer un an à l’étranger: New York, Francfort, Liverpool ou Dublin sont les destinations. A la fin, 80% des diplômés trouvent un emploi dans les six mois qui suivent.
Une formation intéressante, dont seulement une centaine d’étudiants bénéficient. « Une école à taille humaine » pour Marie Laure Mohedano. Mais ce chiffre doit plutôt s’expliquer par le coût de l’école, ou la « mauvaise communication qu’ont subi les traders ces derniers temps ».
Coralie Bombail
