Benoist Apparu veut plus de « diversité politique » à Toulouse

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Benoist Apparu était en déplacement jeudi à Toulouse. Photo / Crédit Denis MaliverneyBenoist Apparu, ministre chargé du logement, était en déplacement jeudi à Toulouse afin de soutenir Bertrand Serp, candidat UMP aux législatives sur la 4e circonscription de Haute-Garonne. Une visite des commerçants sur la place du marché Victor Hugo, « un poumon commercial de Toulouse », a été effectuée afin de dialoguer et débattre avec les toulousains.

 

Le ministre chargé du logement, Benoist Apparu, était en visite à Toulouse jeudi matin afin de soutenir la candidature de Bertrand Serp, candidat UMP aux législatives sur la 4e circonscription de Haute-Garonne. Le ministre explique également sa présence afin de « défendre, valoriser, et promouvoir le candidat présidentiel Sarkozy ». Il souhaite que Toulouse, « ville où 100% du pouvoir est à gauche actuellement », nomme de jeunes et compétents politiciens comme Bertrand Serp afin qu’il y ait plus de « diversité politique » dans cette grande métropole.

Durant toute la visite du marché, des tracts promouvant le candidat UMP étaient distribués afin de faire connaître son programme. D’autres étaient donnés pour annoncer le grand meeting de soutien au candidat UMP à la présidentielle le mercredi 18 avril de la « Dream Team », François Fillon, Alain Juppé, et François Baroin.

Un commerçant, assez mécontent, a interpellé le ministre sur le problème des loyers, d’impôts, ainsi que des charges exorbitantes que les professionnels de ce milieu doivent s’acquitter. En effet, pour un simple stand, ce boucher révolté doit débourser « 800 € pour 8 m² ». Benoist Apparu rétorque ce n’est pas l’Etat qui fixe les loyers, et que les « entreprises françaises, tout comme les citoyens, doivent payer la retraite, l’éducation et autres services publics ». Il affirme également que les impôts pour les entreprises ont été réduits de « 8 milliards » depuis 2007.

La visite du marché terminée, le ministre reprend la direction de l’aéroport de Blagnac avec son équipe. Sa venue à Toulouse n’aura donc été que de quelques heures.

 

Charles Monnet