Le groupe Toulouse Métropole fête ses 1 ans. Photo / CTI archivesIl y a tout juste un an, certains membres de l’opposition municipale quittaient « Toulouse pour tous » et créaient « Toulouse Métropole ». C’est désormais l’heure du bilan pour cette « opposition vigilante et constructive qui ne se veut pas radicale ».
Marie Déqué, présidente du groupe, a tenu à rappeler qu’elle voulait fédérer différents partis « de droite, du centre ou au-delà », autour d’un projet commun. Selon elle, l’avenir de Toulouse passe par l’aspiration d’en faire une métropole, « la ville possède toutes les qualités requises mais il y a actuellement un manque de volonté politique ».
Les conseillers municipaux présents ont soulignés l’attention portée par Pierre Cohen à certaines de leurs requêtes, notamment le prolongement de la ligne de métro jusqu’à Labège et l’entretien efficace de la ville. Quelques remises en cause des travaux de l’avenue Alsace Lorraine et du chantier d’extension du Stadium ont tout de même été émises. Mais le vrai problème, non résolu par le maire actuel, demeure la sécurité des citoyens. « Il y a une vraie demande de la part des jeunes, certains n’osent plus sortir de chez eux » affirme Chantal Dounot-Sobraques, conseillère municipale UMP et membre de Toulouse Métropole.
Cependant, l’entreprise portée par « Toulouse Métropole » se veut plus ambitieuse. Affichant un désir d’investissement pour aller de l’avant, le groupe veut offrir à Toulouse, « un rayonnement sur le plan international ». De nombreux projets sont étudiés pour parvenir à ce but. Notamment l’amélioration de la desserte du cancéropole qui s’inscrit déjà comme un point-fort de la ville, ainsi que la mise en place d’une nouvelle ligne de tramway en direction de Muret. « Il faut agrandir le périmètre optimal » déclare René Bouscatel. D’autres investissements sont envisagés par le groupe d’opposition. La possibilité de transformer la prison Saint-Michel en grand auditorium a d’ailleurs été évoquée. L’objectif ultime étant la mise en place d’une métropole qui soit, dans un même temps, un pôle métropolitain.
Pour l’heure, le groupe est dans l’attente « d’un candidat professionnel et charismatique » pour les élections municipales de 2014.
Benjamin Lacombe
