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La signature d’un accord entre les syndicats et la direction devrait permettre d’éviter les licenciements secs au sein du groupe. Pour les syndicats, l’absence de départ contraint était une ligne rouge depuis l’annonce en juin de 15 000 suppressions de postes.
Malgré un plan d’aide dédié à la filière aéronautique de 15 milliards présenté début juin par Bruno Lemaire, Airbus avait annoncé la suppression de 15 000 emplois le 30 juin, dont 5000 en France d’ici 2021. Des suppressions principalement dans le secteur de l’aviation commerciale.
En juin, l’avionneur évoquait 15 000 suppressions de postes, dont 5 000 sur le sol national et 3 500 dans les usines toulousaines. Un accord a été conclu ce lundi 12 octobre avec les syndicats pour les éviter dans l’Hexagone.
L’accord sur le PSE (plan de sauvegarde de l’emploi) signé ce 12 octobre 2020 répond aux exigences des syndicats sur l’absence de départs contraints. Les salariés d’Airbus visés par les suppressions de postes ayant jusqu’à fin mars pour faire part de leurs intentions (départ anticipé en retraite, création d’entreprise ou formation…par exemple).
La direction a également accepté de revoir à la hausse le nombre de retraites anticipées, qui sont en partie financées par l’avionneur.
La rédaction
