Toulouse. La création mondiale « Toulouse-Lautrec » en ouverture du Ballet du Capitole

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Toulouse. La création mondiale "Toulouse-Lautrec" en ouverture du Ballet du Capitole Photos répétitions cDavid Herrero/dr
Toulouse. La création mondiale « Toulouse-Lautrec » en ouverture du Ballet du Capitole
Photos répétitions : cDavid Herrero/dr

Le directeur de la danse et chorégraphe Kader Belarbi ouvre la nouvelle saison du Ballet du Capitole avec une création mondiale, Toulouse-Lautrec, du 16 au 23 octobre.

Esclave de son petit corps et du regard des autres, le peintre, dit Monsieur Cloche-pied, consommera, consumera et transcendera sa vie en croquant celle des gens, grâce à des yeux clairvoyants et un geste virtuose.

Créée pour le Ballet du Capitole, la chorégraphie de Kader Belarbi nous offrira une nouvelle rencontre avec Toulouse-Lautrec, à la tonalité d’une fête éternelle. Fasciné depuis toujours par la peinture, Kader Belarbi a placé Toulouse-Lautrec au centre de sa nouvelle création.  Quoi de plus naturel pour le chorégraphe que de s’emparer de l’univers d’un peintre passionné par la gestuelle, l’attitude et la figure des gens ?

Entouré de la scénographe Sylvie Olivé, récompensée à la Mostra de Venise en 2009 pour le film Mr Nobody (Jaco van Dormael) et du créateur de costumes Olivier Bériot, collaborateur fidèle de Luc Besson au cinéma, Kader Belarbi brossera une fresque endiablée, teintée d’accents de la physionomie humaine, d’où surgiront les corps dansants : Toulouse-Lautrec face à lui-même, la Cité des femmes d’où apparaîtront les figures féminines, modèles et muses.

En contrepoint, le Cercle des hommes entre messieurs, amis, abonnés, clients et spectateurs. Le traitement de l’espace et son habillage varieront entre théâtre d’ombres, projections de lumières ou d’images, dans un registre noir et blanc ou colorisé.

Les costumes éviteront l’écueil de la reconstitution historique : il sera plutôt question de variations, de déclinaisons, de re-créations, de détournements, de suggestions, de signes et de formes, tout droit sortis de l’univers de Toulouse-Lautrec.

Côté musique, la partition de cette création sera confiée au compositeur Bruno Coulais, récompensé à trois reprises par le César de la meilleure musique de film.

 

La rédaction