Ydan, le petit génie du micro toulousain, chante déjà dans la cour des grands. Photo / CTI PAIl chante avec Sean Paul, Oxmo Puccino, M et Olivia Ruiz. Lorsqu’il attrape son micro, Dany se change en YDan, le roi du beat box. Sa bouche se transforme alors en boite à rythmes et à sons, pour le plus grand plaisir du public.
Partager la scène avec Sean Paul ou Diam’s ? Partir en tournée avec Olivia Ruiz ? Le rêve de beaucoup de musiciens… Ce rêve, YDan l’a vécu. Et pourtant, pour le Toulousain, tout est parti d’une cassette du Saian supa crew.
Une simple écoute et YDan a su que c’était ça qu’il devait faire. « Le beat box a été un choc. J’ai eu la passion de suite et depuis, je travaille tous les jours » confie le jeune musicien de 28 ans. Autodidacte, il apprend les bases seul. Avec des cassettes de groupe de beat box et son oreille musicale, il persévère. Mais entre être passionné et partager la scène avec de grands musiciens, il y a souvent un pas infranchissable pour beaucoup de musicien. « J’ai fait mes premiers pas sur scène au lycée, dans un festival à Saint-Gaudens » se rappelle-t-il.
Et de là, tout s’est enchaîné rapidement. Le festival lui a permis de partager la scène avec Oxmo Puccino et M. Arrivé à Toulouse pour ses études, il contacte la production de Sean Paul qui lui propose de faire la première partie de son concert au zénith. Dans la foulée, il rencontre Olivia Ruiz qui enregistre avec lui « J’traine des pieds » et l’amène en tournée. « Il y a deux ans, quand elle a fêté le 14 juillet à Toulouse, elle m’a permis de monter sur scène devant 140 000 spectateurs ! »
Boucler la boucle
Alors que ces succès pourraient monter à la tête de beaucoup, Ydan reste humble et travailleur. Toujours sur plusieurs projets, ce qui compte pour lui, c’est la scène. Il sera le 17 mars à l’Aéro et le 20 au Connexion café.
Il ne compte pas se lancer à corps perdu dans la musique. Ydan est sur plusieurs fronts. « J’ai toujours travaillé, fait mes études et chanté en même temps. Aujourd’hui, j’espère pouvoir ramener la musique à l’école. Pour boucler la boucle. »
Pauline Amiel
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