Quand le 7ème Art lutte contre les discriminations sexuelles…

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« En secret » (Circumstances) de Maryam Keshavarz est en compétition. Photo / CTDR

Du 6 au 12 février, se déroule dans plusieurs salles toulousaines le festival du film LGBT (lesbien, gay, bi, trans). Organisé par l’association de lutte contre les discriminations sexuelles, « Arc en ciel », le festival en est à sa 5e édition.

 

Le festival aborde les questions d’identités sexuelles au travers de différents thèmes. « Il n’y a pas de thématique associée au festival, on essaye d’aborder tous les sujets », explique Laure Faghol, responsable de la sélection. « Le film ‘En Secret’ par exemple, traite de l’homosexualité punie en Iran, ‘En 80 jours’ parle de la vieillesse, ‘Diagnostic identity’ de la transidentité et ‘Mon Arbre’ de l’homoparentalité. »

25 films d’origines géographiques différentes (Etats Unis, Iran, Israël, Islande, Royaume Uni, Allemagne, Argentine…) et de tous formats (longs, courts, moyens métrages, documentaires) aborderont chacun à leur manière des thèmes qui leur sont chers. La programmation se fera sur 7 jours dans 5 salles toulousaines : l’Utopia, l’ABC, la Cinémathèque, le Goethe Institut et l’Institut Cervantès. « Certains films sont plus légers, grand public comme ‘Bloomington’, d’autres au contraire sont plus pointus comme les documentaires », précise Laure Faghol.

Le festival « Des images aux mots » se veut un événement ludique et convivial. « Le but c’est de discuter et d’échanger. » Chaque projection est donc suivie de débats en présence des réalisateurs. « C’est pas un festival communautaire. Bien sûr il y a parmi les spectateurs des gens concernés de près ou de loin par l’homosexualité mais aussi des personnes sans lien, on vise un public large pour que tout le monde puisse échanger. »

Le festival se clôturera le 12 février par la remise d’un prix décerné par un jury de professionnels ainsi que par un prix coup de cœur du public. 9 longs métrages sont en compétition. « Etre primé permet d’être reconnu dans le milieu LGBT. On donne une chance à des oeuvres qui n’arrivent pas à trouver de distributeurs. » Les films du festival seront ensuite projetés dans 11 cinémas de la région du 13 au 24 février.

 

Angela Koslowski