Toulouse : 11e forum pour l’économie solidaire et sociale

496

Jusqu’à ce soir se tient la 11e édition du forum de l’économie sociale et solidaire en Midi-Pyrénées. Photo/ CTI

Le 11e forum pour l’économie solidaire et sociale organisé par l’Adepés regroupe jusqu’à ce soir, une cinquantaine d’exposants prêts à défendre leur système économique.


La onzième édition du forum sur les pratiques solidaires en Midi-Pyrénées a débuté hier et dure jusqu’à ce soir. Les acteurs présents reçoivent les citoyens et les porteurs de projets. Denis Coutens, administrateur indique que ce forum vise à montrer des valeurs fortes et « qu’une gestion plus démocratique de l’économie est possible, tout comme la prise en compte du développement durable. »

L’économie solidaire et sociale est un secteur vaste avec un poids non négligeable. Elle est également créatrice d’emplois, 3000 en Midi-Pyrénées l’an dernier et représente 12% des emplois de la Région (environ 100 000).

 

Remettre l’humain au cœur du système économique

Une des structures qui illustre le mieux ces ambitions est le réseau Sol. La branche toulousaine, la Sol-Violette, veut remettre en question la place de la monnaie dans l’économie telle que nous la connaissons. Elle a donc sa monnaie propre, le Sol-Violette, proposée comme alternative à l’euro dans la ville rose. « Nous voulons réagir sur le système financier pour qu’il soit plus humain », explique Andréa, chargée de mission pour la Sol-Violette. « Cette monnaie alternative et éthique est en circulation depuis le 6 mai à Toulouse, nous sommes ici pour la faire connaître » poursuit-elle.   
Pour Jérémy, participant au forum, le constat sur l’économie actuelle est le même, « nous sommes dans une dynamique économique nocive pour l’humain. Ce qui est intéressant, c’est de trouver un fonctionnement concret, parce que là, on nous sacrifie sur l’autel de la dette sans savoir ce qu’est vraiment la monnaie ». Alors qu’avec l’économie solidaire et sociale, « ce n’est pas la monnaie qui gouverne la société », ajoute-t-il.

Actuellement, 75 structures toulousaines échangent grâce à ce mode de paiement alternatif.

 

 

Marion Pires