Les printemps de septembre : 20 ans, pas une ride

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Cette année le Printemps de Septembre va encore faire des siennes à Toulouse et, dans sa tradition propose des spectacles et expositions gratuites dans la ville.


Créé en 1991 par Marie-Thérèse Perrin, ce festival vise à faire découvrir des expositions de photographies dans les lieux insolites de Cahors et développer le concept des soirées nocturnes, appelées « nuits blanches ». En 2001, pour se développer, le festival s’implante à Toulouse et se dote de lieux d’expositions et de spectacles plus grands. 10 ans plus tard, le festival se retrouve dans les rues de Toulouse, et pour cette rentrée culturelle, vient à la rencontre des toulousains.

Pour ce millésime 2010, sous l’égide d’Eric Mangion et d’Isabelle Gaudefroy, entre spectacles et expositions, le festival réserve encore quelques surprises et des nouveautés autour du thème de la performance, au détour des rues toulousaines.

Des étrangetées, comme le cabinet d’hypnose de Joris Lacoste où un visiteur par jour est hypnotisé, son sommeil et le récit de son expérience, sont diffusés le lendemain au sein d’une exposition qui s’enrichit chaque jour d’une nouvelle réaction.

Des extravagances, comme la « dancebox » où tous les visiteurs auront une minute pour se laisser aller et contribuer à la création du plus long vidéo clip du monde qui sera diffusé sur le site duPrintemps de Septembre et où chaque Toulousain pourra réaliser sa performance tout au long du festival.

Enfin pendant les « soirées nomades », les visiteurs pourront déambuler dans les musées et toute la ville à la rencontre des artistes qui se produiront dans les lieux les plus paradoxaux, notamment, écouter des lectures de trois écrivains au Musée des Augustins le 2 octobre à 20 heures 30. L’église des Jacobins propose les performances vocales d’Aymeric Hainaux, dans un univers à la fois brut et poétique laissant une grande place à l’improvisation.

Une fois encore, d’après les membres de l’association, le Printemps de septembre à Toulouse, se veut un « bouillonnement de culture ».

Florian Perez