L’ancien dirigeant de l’usine Spanghero nie son implication dans le scandale de la viande de cheval

696
L’ancien dirigeant de l’usine Spanghero nie son implication dans le scandale de la viande de cheval cdr
L’ancien dirigeant de l’usine Spanghero nie son implication dans le scandale de la viande de cheval cdr

Au cours de la troisième journée d’audience du procès du scandale des lasagnes de bœuf préparées avec de la viande de cheval, l’ancien directeur de l’usine Spanghero a été entendu pendant cinq heures à la barre au tribunal correctionnel de Paris.

 

 

 

 

 

Jacques Poujol, l’ancien patron de l’entreprise chaurienne a déclaré ne pas être au courant des ces pratiques. Il  a évoqué un erreur d’étiquetage et aussi qu’il ne connaissait pas les codes et les références de produits.

 

L’ancien dirigeant Jacques Poujol et le directeur Patrice Monguillon, en lien avec les Néerlandais Johannes Fasen et Hendricus Windmeijer, sont soupçonnés d’avoir trompé la société de fabrication de plats préparés Tavola, filiale du groupe Comigel, en lui vendant en 2012 et début 2013 plus de 500 tonnes de viande présentée comme du bœuf alors qu’il s’agissait de cheval, notamment en modifiant l’étiquetage des produits.

 

La fraude, qui avait démarré au Royaume-Uni début 2013, s’était étendu à toute l’Europe. Il avait mis en lumière l’opacité des circuits d’approvisionnement et de transformation menés par des «traders» en viande dont les affaires passaient par Chypre, les Pays-Bas ou la Roumanie.

 

Si l’affaire n’avait causé aucune conséquence sanitaire, le public avait découvert l’existence du «minerai de viande», un aggloméré de bas morceaux hachés, vendu le plus souvent surgelé et atterrissant dans les assiettes, essentiellement sous la forme de plats préparés, comme des lasagnes en barquette.

Le procès va durer jusqu’au 13 février au tribunal correctionnel de Paris.

 

 

 

Pierre-Jean Gonzalez