Carole Delga a réussi son pari et succède à Martin Malvy à la tête de la nouvelle grande Région grâce à une plus forte mobilisation et un meilleur report de voix à gauche pour le deuxième tour. Sa liste « d’union de la gauche » naît de la fusion avec Gérard Onesta obtient 44,6% des suffrages, loin devant Louis Aliot (FN) qui avec 33,8% ne confirme pas sa percée de dimanche dernier, Dominique Reynié (LR) quant à lui obtient 21,6 % des suffrages. Carole Delga devrait faire le grand chelem dans les 8 départements de Midi-Pyrénées mais elle fait moins bien en Languedoc-Roussillon comme au premier tour.
Carole Delga, un parcours fulgurant :
Peu connue des électeurs, la nouvelle présidente a un déficit de notoriété et ce malgré sa présence toute une année au sein du gouvernement en tant que secrétaire d’État au commerce et à l’artisanat entre 2014 et 2015. À 44 ans Carole Delga est encore « jeune » en politique puisqu’elle s’est engagée il y seulement 15 ans. Elle rejoint le Parti Socialiste en 2004, en 2008 elle est élue Maire de Martres- Tolosane, en 2010 elle est élue au conseil régional de Midi-Pyrénées et en 2012 elle devient députée. Un parcours sans faute jusqu’alors puisqu’en 11 ans Carole Delga n’a jamais perdu une élection.
Martin Malvy ne se représentait pas après 18 ans à la tête du conseil régional Midi-Pyrénées. Il salue la victoire de celle qui va lui succéder dans une région élargie au Languedoc-Roussillon: « Nous espérions cette nette victoire. Carole Delga a su conduire la campagne avec sérénité, lucidité et conviction. Elle a su rassembler et convaincre de ses qualités et de son aptitude à présider notre nouvelle Région. Je la félicite et dit ma gratitude à celles et ceux qui, au premier comme au second tour, l’ont accompagnée. Ils sont tous les acteurs de cette victoire qui permettra demain à cette grande Région d’aller de l’avant ».
Pierre Jean Gonzalez
 qui avec 33,8% ne confirme pas sa percée de dimanche dernier, Dominique Reynié (LR) quant à lui obtient 21,6 % des suffrages.){kind=link}