photo : toulouse infos
Le président du Fifigrot Benoît Poelvoorde et le président grolandais Salengro ont mené tambour battant une conférence de presse dés plus survoltée. Une présentation de jury loin des flonflons de Cannes ou de Deauville. Le général wallon et le président du Groland ont enchaîné pirouettes et éclats de rires pour tomber d’accord et rester raccord : « on peut déconner et présenter au final une programmation cinématographique de haut vol ».
On ne le sait pas toujours mais Fifigrot est avant tout un festival de cinéma avec des choix pointus, axé sur un cinéma indépendant, subversif et innovant. À l’affiche chaque saison des films en compétition qui connaîtront une seconde vie après avoir été « amphoré », récompensé ou pas comme le souligne le dessinateur JIHO un des historiques du festival : « Bien sûr toutes les compétitions sont injustes mais Fifigrot a permis de distribuer des films qui n’étaient pas distribués en France, c’est ce que recherche un réalisateur et c’est notre unique légitimité ».
Au-delà des podiums et de la « compète officielle » des films continuent d’être programmé dans des salles bien après leur apparition au Fifigrot comme le souligne Benoît Délépine alias Michael Kael: « Deux après avoir reçu le prix du public le film « Ceci est Mon Corps » est projeté tous les jours et suscite un débat par semaine. C’est un film au départ qui n’avait aucune chance d’être distribué et qui bénéficiait de peu de moyens ».
Avant de lancer le top départ pour aller boire le verre de l’amitié Benoît Poelvoorde se lance à son tour dans une réflexion très sérieuse : « Au départ quand j’ai entendu parler de Fifigrot je pensais que ça allait être le festival du « nanar » mais en fait pas du tout et c’est tant mieux car je suis contre le fait de dénigrer pour dénigrer, voilà tout est dit », conclut dans un éclat de voix le président de ce 4ème Fifigrot.
Programmation Fifigrot :
Pierre Jean Gonzalez
