Oyonnax reporte la qualification du Stade toulousain

240

Lors de l’avant-dernière journée du top 14, Toulouse partage les points à Charles-Mathon (19-19) et n’est pas encore mathématiquement qualifié pour les phases finales. À Oyonnax, Doussain puis Beauxis auraient pu arracher la victoire dans le money-time, mais les buteurs toulousains ont raté leur cible.

 

Alors qu’il ne restait qu’une poignée de secondes, Beauxis loupait des 40 mètres la pénalité qui aurait pu envoyer Toulouse dans le wagon des qualifiés. Malgré une légère domination et une meilleure maîtrise dans les temps forts, le Stade devra donc attendre la dernière journée et la venue de Grenoble pour composter son billet. Même si les rouge et noir auraient pu s’imposer sur le fil, tout avait pourtant mal commencé pour les Hauts-garonnais quand Urdapilleta servait au pied Denos dans le dos de la défense toulousaine. Pour répondre à Oyonnax, Doussain, en début du second acte, feintait la passe et remettait le Stade dans le bon sens. Malgré ce regain de forme, Toulouse n’arrivait pas à décrocher les hommes de l’Ain qui tenaient bon à 14 contre 15 après un carton jaune infligé à leur capitaine. L’activité incessante de Maestri, de Qera et d’Albacete n’a pas suffi pas aux rouge et noir pour faire le break. Conscients de de leurs chances, les toulousains pensaient avoir renversé la vapeur quand Aguillon ramassait un ballon près de l’en-but avant de marquer sous les poteaux. Beauxis et Fickou, qui avaient vu un en-avant de Cibray au départ de l’action, en firent part à M Clouté qui annulait l’essai après consultation de la vidéo. Dans la foulée, Urdadilleta ramenait les équipes dos à dos avant que Doussain et Beauxis ne gâchent tour à tour la balle de la qualification.

 

Faux pas interdit

Avec ce nouveau faux pas, Toulouse se met une énorme pression pour la venue de Grenoble aux Sept-deniers lors de la dernière journée. Même si la possibilité de recevoir en barrage s’est envolée dans l’Ain, le Stade aurait tout intérêt à sortir le grand jeu s’il ne veut pas connaître une cruelle désillusion.

 

Article de Pierre-Jean Gonzalez