Boire ou enfanter, il faut choisir

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Boire ou enfanter, il faut choisir, c’est par ce slogan qu’aurait pu s’ouvrir le colloque organisé hier au centre Diagora de Labège. Toute la journée de nombreux professionnels se sont succédés pour aborder ce sujet tabou qu’est l’Alcoolisation Fœtale. Une pratique difficile à repérer de façon précoce.

Des structures qui doivent donc travailler main dans la main pour donner tous les outils nécessaires à ces mères pour stopper au plus vite toute consommation d’alcool. Des mères qui ont besoin de soutien non culpabilisant.

Un système de santé adapté pour permettre l’arrêt définitif de prises d’alcool pendant la grossesse et l’allaitement. A titre d’exemple une prise modérée d’alcool pendant la grossesse entraine pour l’enfant des altérations du développement, des difficultés des apprentissages scolaires, des troubles du caractère et du comportement générateurs de conduites d’exclusion sociale. Mais si la prise d’alcool modérée à des conséquences, ce sont les phénomènes de beach drinking qui sont les plus préoccupants.

A noter que l’on estime aujourd’hui que l’alcoolisation fœtale concerne un enfant sur cent, soit environ, près de 7.000 naissances par an.


Boire ou enfanter, il faut choisir par ToulouseInfos