Le groupe Chapitre envisage de fermer 12 de ses 57 librairies en France. L’enseigne toulousaine, rue des Arts, est menacée. Les treize salariés l’ont bien compris en débrayant le 14 avril. Une menace prise au sérieux par le Front de Gauche.
« Le groupe appartient au fonds de pension américain Najafi Companies qui a compris avant tout ce qu’il pouvait tirer de la vente du bâtiment Le montant de la transaction s’élèverait à 650 000 euros. Cette cession correspondrait aux opérations financières engagées «pour trouver de nouvelles ressources», selon les explications fournies au comité d’entreprise
Après la librairie Castéla c’est la librairie Privat qui est menacée. Des banques, des opérateurs téléphoniques, des magasins de vêtements …contre la culture. Les centres villes sont ainsi vampirisés par les groupes financiers et la spéculation immobilière.
Le Maire de Toulouse a manifesté son soutien aux salariés de Privat, rappelant au PDG de maintenir l’activité de la librairie et déplorant la «logique de groupe» menaçant «un « symbole de Toulouse ». Après avoir fustigé les patrons de SANOFI en les qualifiant de « patrons voyous » et après avoir appelé à « une loi contre les licenciements boursiers », Pierre Cohen, qui est aussi le président national des élus PS va-t-il obtenir de son parti qu’il vote la loi déposée par le Front de Gauche ?
Privat est une librairie qui fait des bénéfices, il est donc question d’une opération financière à partir de la vente d’un bail commercial. Le Maire peut faire jouer son droit de préemption sur le bail commercial pour montrer sa volonté de défendre la culture à travers la Librairie Privat.
Le Front de Gauche soutient les salariés de Privat et appelle à s’associer à toutes les initiatives qui seront prise pour s’opposer à la fermeture de la librairie »
Communiqué de presse
