Toulouse a passé, au 1er janvier 2012, la barre des 20% de logement social sur son territoire. Un point positif pour l’ancien maire de Toulouse Jean Luc Moudenc qui rappelle que cette réussite « n’est pas due à la seule Municipalité actuelle ».
« C’est une bonne chose dont je me réjouis, d’autant plus que j’ai toujours été favorable au développement du logement social. C’est d’ailleurs en ce sens qu’à l’automne j’avais voté l’article 4 de la loi « DUFLOT » portant de 20 à 25% le taux obligatoire de logement social dans les villes.
Le logement social est en effet indispensable non seulement pour nos concitoyens modestes, mais aussi pour les jeunes couples qui débutent dans la vie active.
Par ailleurs, il faut noter que, si ce résultat est atteint, ce n’est pas dû à la seule Municipalité actuelle mais à une conjugaison de facteurs :
– à la fin du mandat précédent, au 1er janvier 2008, Toulouse disposait d’un des taux de logement social les plus élevés des grandes villes avec 18,1%. Cela a constitué un socle considérable pour mon successeur (qui, à la même époque, après 19 ans passés à la tête de Ramonville-Saint-Agne, n’y laissait qu’un piteux taux de 11,5%). C’était en grande partie dû à l’obligation que nous avions fixée de respecter un taux de 30% dans les nouvelles ZAC ;
– en 2009, le Gouvernement Fillon, dans le cadre du Plan de relance, a décidé de transférer aux communes et bailleurs sociaux des logements invendus construits par des promoteurs privés. Cela s’était traduit par l’afflux de 700 logements sociaux en plus à Toulouse ;
– enfin, les efforts volontaristes de la Municipalité actuelle, que je reconnais bien volontiers.
Continuons dans cette dynamique du logement pour tous ! Voila bien un domaine dans lequel il y a convergence entre Municipalités précédente et actuelle. »
Communiqué de presse
