La 19e édition de Rio Loco, marqué par le mouvement des intermittents du spectacle, a accueilli 107 800 spectateurs. En 2015, pour ses 20 ans, le festival promet une grande rétrospective et un voyage sur les fleuves du monde.
A quelques heures de la fermeture du site, dimanche 15 juin, le directeur du festival, Hervé Bordier et Marie Dequé, conseillère municipale en charge des Musiques, ont dressé le bilan de cette 19e édition du festival, marquée par le mouvement des intermittents du spectacle.
« Un festival maintenu grâce à un dialogue permanent » pour l’élue qui a salué le travail de l’équipe « le courage et l’endurance pour que la fête continue ». Ces remerciements, Hervé Bordier a tenu à les élargir à l’ensemble des personnes qui ont travaillé sur le festival.
107 800 festivaliers
Pour cette édition, la fréquentation s’élève 107 800 personnes, (avec une estimation à 20000 personnes pour dimanche 15 juin). Une fréquentation en baisse (par rapport à 2013 qui avait accueilli 125 000 personnes) expliqué par la fermeture du site pour la première soirée le mercredi 11 juin.
Avec l’ensemble des manifestations dans la ville, comme le bal du Carnaval au Metronum, la Fête des Jardins à Borderouge mais aussi les 7000 enfants sensibilisés par La Valise Rio Loco et les 8000 personnes qui ont participé à aux propositions de la Bibliothèque de Toulouse, ce sont 133000 personnes qui ont participé sous une forme ou une autre au festival Rio Loco.
Une 20 édition spéciale
Hervé Bordier l’avoue, s’il avait regardé dans le rétroviseur de Rio Loco, il ne s’était jamais penché sur la mémoire de son ancêtre le Festival Garonne, dont la première édition, en 1995, invitait Claude Nougaro de l’autre côté de la Garonne. La 20 édition sera marquée par la mémoire de ces 20 années en forme de rétrospective et en invitant les artistes les plus emblématiques de ces 20 dernières années. Elle s’en ira donc naviguer sur plusieurs fleuves, l’Ebre, le Mississipi ou l’Arno…
S’il est trop tôt pour donner des noms, déjà, le concert d’une petite pépite, « un ange volant au-dessus du ciel de Toulouse », Edmar Castaneda a été annoncé pour 2015. Après l’annulation du concert de mercredi 11, ce jeune harpiste de Colombie a joué en bord de Garonne pour une pause musicale incroyable dimanche 15 juin. Un moment hors du temps offert par ce prodige installé à New-York, qui est parti via la arpa llanera, (la harpe des plaines), de découvrir le jazz et de composer aujourd’hui sa propre musique.
Un bilan présenté aux côté de Franck Amete, plasticien de Guyane conquis par Toulouse, à l’origine des Fusées Tembé, cette forêt de fusées visible sur la prairie des Filtres, réalisées tout au long de l’année avec des enfants dans le cadre du dispositif La Valise Rio Loco.
Communiqué de presse
