1er mai : on fait quoi à Toulouse, à part manifester ?

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Comme c’est le cas depuis 1947, 1er mai rime avec jour férié. L’occasion de célébrer la Fête internationale des travailleurs en défilant. Ou de profiter simplement de cet air de week-end en pleine semaine ! Parce qu’en mai, fais ce qu’il te plait, Toulouse Infos vous propose un programme varié pour cette journée.

 

Depuis lundi et pour toute la semaine, « Bazar au Bazacle » accueille la Foire à l’auto-gestion pour penser la façon de produire et de vivre autrement. En cette fête du travail, le collectif qui regroupe diverses compagnies de théâtre et associations vous accompagne toute la journée. Manif à 10h puis repas suivi d’ateliers, de débats et de projections de films. Vous pourrez aussi profiter d’un diner en musique avec Brancaleone et Rita Macedo.

Pour les tous petits, le Théâtre du Chien Blanc reçoit la compagnie Autour de la voix qui présentera à 10h30 et à 15h « Les Aventures de Grisou ». Pour les plus grands, « L’impossible procès », qui place le théâtre au centre du débat citoyen, sera joué à 15h à la Chapelle par la Compagnie Brut de Béton.

Enfin, le Saint des Seins propose aux fans de hard-rock de terminer la soirée en musique avec A Wilhelm Scream, groupe américain de hardcore mélodique, et les frenchy de No Guts No Glory. Le tout à partir de 21h.

 

Syndicats et partis politiques dans la rue

Fête internationale des travailleurs oblige, ce mercredi la Ville rose sera un haut lieu de manifestations. Les organisations syndicales invitent donc leurs adhérents à rejoindre le cortège. Tout comme le parti socialiste ou encore le NPA, le Front de Gauche se joint à eux.

« En plus de la manifestation traditionnelle, nous défilerons dans un contexte particulier, précise Romain Jammes, militant toulousain du Parti de Gauche. Nous protestons contre l’accord national interprofessionnel (ANI) et nous soutenons l’amnistie des syndicalistes». Et d’ajouter que, finalement, c’est bien « l’ensemble des politiques d’austérité, qui sont néfastes à l’économie, à la république et au travail, qu’on conteste ».

Une protestation que le Parti de Gauche compte bien montrer ce dimanche également. 120 toulousains sont en effet d’ores et déjà inscrits pour rejoindre la manifestation annoncée par Jean-Luc Mélenchon. « Une refondation des institutions est nécessaire, conclue Romain Jammes. Il faut convoquer une constituante et créer une 6ème république qui permettrait au peuple d’avoir un pouvoir de contrôle des élus, un vrai sas de la démocratie ».

 

Article de Joséphine Durand