L’Institut universitaire du cancer de Toulouse, « un projet unique en Europe »

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L’hôpital de l’Institut universitaire du cancer de Toulouse (IUCT) est opérationnel grâce au regroupement de l’Institut Claudius Regaud et de certains services du CHU de Toulouse spécialisés en oncologie. Les acteurs publics et privés qui le composent ont signé ce mercredi la convention constitutive du GIP (Groupement d’intérêt public) de cette nouvelle structure, officialisant leur coopération.

 

L’hôpital de l’Institut universitaire du cancer de Toulouse (IUCT), qui regroupe 1200 professionnels dont 200 médecins sur 17 départements et services,  est désormais opérationnel. Ce mercredi, l’ensemble des acteurs publics et privés ont signé la convention constitutive qui officialise leur coopération au sein d’un groupement d’intérêt public (GIP). « Notre mission ici est de développer les activités de recherche, les liens entre les centres de soins et la recherche, et d’assurer la formation et l’enseignement tout en collaborant avec nos partenaires », explique Jacques Léglise, l’actuel directeur du CHU de Toulouse. En effet, le site de l’Oncopole regroupe des laboratoires publics et privés, un centre de recherche fondamentale en cancérologie, ou encore une pépinière d’entreprises. « Le fait d’adosser l’hôpital à un centre de recherche garantit aux patients l’accès à ce qui est aujourd’hui le plus novateur et le plus efficace », affirme le directeur du CHU. Et pour renforcer cette coopération, une structure régionale de cancérologie voit le jour « avec les différents instituts de la région engagés dans la lutte contre le cancer ». L’institut Claudius Regaud et le CHU de Toulouse s’associent également dans le cadre d’un groupement de coopération sanitaire de moyens (GCS). « Cette mise en commun a aidé à rationaliser l’offre en oncologie du CHU et de l’ICR en abandonnant la concurrence passée entre les deux établissements », explique le professeur Michel Attal, directeur général du groupement de coopération sanitaire qui gère l’IUCT. Ainsi, les moyens humains et matériels ont été regroupés sur le même site pour plus d’efficacité et de progrès.

 

Un projet « exceptionnel et unique en Europe »

Avec cette convention, le regroupement des activités de cancérologie des trois sites toulousains (Oncopole, Purpan, et Rangueil) a également été officialisé. « Ce projet exceptionnel et unique en Europe, par son ampleur et ses ambitions, va faire en sorte que le combat contre le cancer soit plus lourd et plus efficace », annonce Monique Cavalier, directrice générale de l’Agence régionale de Santé du Midi-Pyrénées. « Cette coopération va susciter le progrès ». Et pour mener « le vaisseau amiral », dans lequel l’Etat s’est engagé à hauteur de 300 millions d’euros, cela serait André Syrota, biophysicien et ancien président de l’Inserm, qui est pressenti pour devenir président.

 

Article de Charles Monnet