Face à des héraultais bien organisés, le stade aurait pu obtenir le partage des points en fin de partie (10-8). Lionel Beauxis, peu en réussite, n’aura pas confirmé son exploit de la dernière journée au Racing. Il loupe la transformation dans le final et signe un 1 sur 5 qui pénalise son équipe au tableau d’affichage.
Même si la victoire des hommes de Galthié est logique sur le contenu, les rouge et noir auraient pu aller chercher un résultat encore plus optimal. Toujours derrière au score, les stadistes n’ont pas su faire douter des montpelliérains incapables de faire un break décisif. Tour à tour, Bustos et Sicard auront donné du travail à l’arbitre vidéo mais par deux fois, pour un léger passage en touche, les héraultais ne concrétisaient pas leur temps forts. A la pause, un maigre 3-0 venaient imager les difficultés des uns et autres à prendre l’avantage. Cependant, Toulouse a perdu beaucoup trop de points au pied pour faire dérailler la machine de Montpellier. Malgré l’absence de leur leader de jeu (Trin-Duc), Fernandez, son remplaçant, a bien alterné les multiples combinaisons offensives de la palette héraultaise. A l’aube des phases finales, Nagusa, le génie fidjien, redevient le Nagusa que l’on connait. En trois temps, il mystifie Poitrenaud, Doussain et Beauxis pour signer un essai de rêve. Accélération, raffut et cadrage débordement, tout y passe.
En mode phases finales
Surpris par la diversité des attaques héraultaises, le stade dans ses bonnes périodes n’a pas non plus trouvé la solution face à la défense inversée de ses adversaires du jour. Une défense qui a tenu bon face aux charges de Johnston et de Steekamp qui trouvaient toujours sur leurs routes de valeureux montpelliérains. Sur la dynamique de leur préparation pour la H-cup, Montpellier, avec cette victoire, se dirige vers la qualification en play-off. Toulouse pourra tirer de bons enseignements de cette opposition à Yves du Manoir. Pour passer, il faudra mieux maitriser son sujet et ne pas perdre trop de points en route.
Article de Pierre-Jean Gonzalez
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