20 ans après, les Indians Tolosa toujours « Fidèles et rassemblés pour le TFC »

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A la veille du déplacement du Toulouse à Rennes, coup de projecteur sur les Indians Tolosa, un groupe de supporters du TFC qui a fêté ses 20 ans la semaine passée. Cédric Gimet, membre depuis 1994, partage avec nous ses souvenirs de supporter et ses ambitions pour son club. Entretien.

 

Toulouse Infos : Les Indians ont 20 ans, parlez-nous des débuts.

Cédric Gimet : Moi j’ai intégré les Indians en 1994, soit un an après la création.  Au début, ils étaient 5 à 10 personnes à créer ce groupe en marge des Ultra Occitan. D’abord localisés virage Ouest, ils ont migré vers le virage Est, au cours de la saison 93-94. Le but était de créer une autre identité autour de notre devise ‘Fidèles et rassemblés pour le TFC’.

 

TI : Pourquoi vous appelez-vous les ‘Indians’ ?

CG : Il n’y a pas vraiment d’explication précise. A l’époque où il a fallut trouver un nom, tous les clubs des supporters contenaient ‘ultra’ ou ‘bad’ dans leur nom. Les créateurs ont donc voulu se démarquer en trouvant un nom plus original et c’est Indians qui a été choisi.

 

TI : Quel est votre meilleur souvenir sur et en dehors du terrain ?

CG : Mon meilleur souvenir sur le terrain, c’est la victoire 3-1 contre Bordeaux du 26 mai 2007. Grâce à un gros concours de circonstance, nous nous sommes qualifiés pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions. Il fallait notamment que Rennes ne gagne pas à Lille. Je me souviens de la réaction d’Eli Baup (entraîneur de l’époque) qui s’est mis à sauter de joie. C’est là que l’on a compris que l’on été qualifié, Fauvergue venait d’égaliser à la dernière minute contre Rennes. Mon meilleur souvenir en dehors du terrain est le déplacement à Liverpool pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions. Le déplacement en bus, la traversé du tunnel et l’ambiance d’Anfield road… ce déplacement à été en tout point inoubliable. Le meilleur souvenir étant quand même de se faire applaudir par tout le public d’Anfield pour avoir continué à chanter malgré la défaite de l’équipe.

 

TI : Quel est votre plus mauvais souvenir sur et en dehors du terrain ?

CG : Mes plus mauvais souvenirs sont les descentes successives du club en seconde division et en National. Nous avons continué à soutenir l’équipe mais il faut avouer que des déplacements à Angers, Clermont ou Ales sont quand même moins excitants que ceux à Marseille, Saint-Etienne ou Paris. Concernant mon plus mauvais souvenir en dehors du terrain, outre la mort de Brice Taton qui restera indéfiniment dans nos mémoires, c’est en général de voir le stadium défiguré par le manque de ferveur des supporters.

 

TI : Comment rêvez-vous le TFC dans 20 ans ?

CG : Je veux surtout que le club garde son identité. Que notre couleur reste le violet et que le club s’appelle toujours TFC et pas ‘Cassoulet Toulouse’ ou ‘Herta Toulouse’. Je veux un club ambitieux sportivement mais pas à n’importe quel prix. Enfin je rêve que toutes les catégories socioprofessionnelles et tous les types d’âges composent le stadium.

 

Propos recueillis par Guillaume Truilhé