Le Festigolf fait swinger Toulouse du 5 au 10 septembre

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« Osez faire du golf » est le mot d’ordre de l’édition 2012. Dès aujourd’hui, quatre complexes de la région proposent des initiations gratuites. L’évènement comprend une série de compétitions ouvertes aux joueurs confirmés mais aussi néophytes. Une aubaine pour découvrir un sport souvent méconnu du grand public.

 

Début septembre, la petite balle blanche fait elle aussi sa rentrée. Une passion de longue date pour certains, qui risque de frapper les curieux plein fer. Ensemble d’animations golfiques, le Festigolf ouvre ses greens pour la quatrième année consécutive. Il organise notamment des séances d’initiations de deux heures, encadrées par des professeurs diplômés d’Etat. Pour les novices, voilà de quoi passer un moment privilégié sans penser au portefeuille. Une fois les clubs chauffés, ceux-ci pourront participer à de multiples tournois aux côtés de joueurs plus chevronnés. « Le Festigolf est un évènement phare sur la région toulousaine. Il est ouvert à tous les publics, des plus petits aux personnes âgées. Les cours d’apprentissage sont gratuits et se déroulent dans les conditions les plus optimales. Il faut venir avec l’envie de découvrir l’activité » souligne Eric Zonta, directeur du Golf de Téoula qui co-organise le festival. Les gazons de Tournefeuille, de Fiac-Lavaur et de Seilh se prêtent aussi à l’aventure.

 

Un sport en plein développement

Le golf veut désormais faire son trou. « Plus qu’une démocratisation, je parlerais d’une volonté de développement » précise Eric Zonta. « Il faut promouvoir l’activité tout en combattant les idées reçues. Le golf est souvent discrédité à cause de son image négative. Beaucoup ne le considèrent pas comme un vrai sport. Sa pratique procure pourtant de vraies sensations et ne coûte pas spécialement cher ». Un autre préjugé pour le directeur plaisançois est sa nuisance environnementale. « Le golf est tout à fait propice au développement durable. Des structures comme la nôtre, ce sont soixante hectares de verdure au cœur et en périphérie des villes ». Des débats sur le rapport entre écologie et activité golfique sont également programmés pendant le festival. A noter qu’en 2018, la France organisera la Ryder Cup, la coupe du monde de golf. D’ici là, la fédération a l’ambition de se doter d’au moins cent structures golfiques. Le Festigolf toulousain est peut-être l’occasion de charmer de nouveaux licenciés.

 

Christophe Guerra