Mallow Blossom : « un univers entre bohème et onirisme »

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Mallow Blossom, c’est la toute nouvelle marque d’une jeune toulousaine d’adoption, Charlotte Ronfaut, fraichement diplôme des Beaux-arts. Elle décline ses motifs floraux sur toute une gamme de carnets et autres marques pages.

 

« J’ai plein de projets en cours. Je veux toucher à tout, créer un véritable univers ». Charlotte Ronfaut, 24 ans, diplômée en juin des Beaux-arts de Toulouse, vient de lancer Mallow Blossom. Customisation et création de carnets, marques pages, cartes postales, illustrations encadrées… Des objets fait mains et uniques. « Pour l’instant, je me suis surtout penchée sur la papeterie mais je me tourne aussi vers la déco », ajoute-t-elle. Elle développe ainsi une collection d’horloge mais réfléchit également à une gamme d’accessoires.

Comment s’est-elle embarquée dans la création ? Après un an de licence Anglais-Espagnol à Paris, Charlotte Ronfaut a envie de soleil. A Toulouse, elle intègre une classe préparatoire de mise à niveau en arts. Avant de passer le concours des Beaux-arts, sans trop y croire. Comment est-venue l’idée de Mallow Blossom ? « Je ne sais plus vraiment. En général, je me laisse porter… ». En à peine quelques mois, elle a déjà participé à de nombreux salons d’arts décoratifs et a un programme bien chargé pour les semaines à venir. Elle présentera notamment sa collection les 24 et 25 mai prochain au Centre d’architecture, lors du salon « Les Jolies Choses ».

L’univers de Mallow Blossom est à l’image de son nom : « tout doux et moelleux » (« mallow » est le diminutif de chamallow). « J’ai toujours aimé ce qui est lié au rêve, à l’enfance, explique la jeune créatrice. Je situe mes créations entre le bohème et l’onirisme». Le tout saupoudré d’une pincée de romantisme et de pop. Mais surtout de fleurs (« blossom » signifie fleur, en anglais). « Je pense que mes créations tourneront toujours autour des motifs floraux, ajoute-t-elle. Quoi que je choisisse de faire, le graphisme sera toujours assez doux, il rappellera la rondeur, la chaleur ».

 

Article de Joséphine Durand