Lerna: « un lieu de collaboration fructueuse »

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Inauguration du laboratoire d’économie des ressources naturelles (Lerna). Photo / CTILe laboratoire d’économie des ressources naturelles (Lerna) a inauguré ce matin ses nouveaux locaux au sein de l’Université Toulouse 1Capitole. Un lieu qui abritera la recherche pluridisciplinaire en matière de développement durable.


Le Lerna s’installe dès aujourd’hui dans ses nouveaux locaux à l’Université Toulouse 1 Capitole, dans un bâtiment de la manufacture des tabacs. Le Président de l’Université, Bruno Sire s’est félicité de cette coopération « peu fréquente » avec l’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique).

Les recherches du laboratoire sont principalement axées sur l’amélioration du système agricole, pour une meilleure performance à la fois économique, sociale et environnementale. « Assurer un système alimentaire sain et durable, s’adapter au réchauffement climatique, et réfléchir à la répartition des ressources, sont nos chantiers prioritaires » explique Marion Guillou, Présidente de l’INRA. « La synergie avec le CNRS, et l’Université Toulouse 1 est essentielle » poursuit elle, car ces projets requièrent des compétences pluridisciplinaires. A terme les recherches du Lerna sont destinées à aiguiller « les décisions publiques et privées ».

 

Une coopération « qui participe au rayonnement de notre ville » se réjouit Catherine Guien, adjointe en charge des projets innovants. Un pas de plus vers l’objectif de la municipalité de faire de Toulouse « une métropole universitaire à dimension nationale et internationale ». Ces nouveaux locaux seront d’ailleurs un élément « attractif pour nos collègues étrangers » souligne Marion Guillou. Mais la réputation du laboratoire dépasse déjà les frontières. En effet, depuis septembre dernier le chercheur américain James Hammitt, est arrivé à Toulouse pour travailler avec l’équipe du Lerna pendant quatre ans.

 

« Un lieu de collaboration fructueuse » aux dires de Marion Guillou, qui ravit scientifiques, universitaires et hommes politiques. Le secrétaire général aux affaires régionales, Éric Spitz n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler que l’État n’oubliait pas la recherche, « le seul secteur à échapper à la sévérité budgétaire »…

 

Coralie Bombail