Le projet de la Ligne Garonne, revue et corrigée selon les avis de la commission d’enquête, va enfin voir le jour. Les travaux commenceront d’ici une quinzaine de jours, et tout est organisé afin de limiter les gênes pour les usagers et les commerçants.
Dès le 18 avril prochain, les « travaux préparatoires » de la Ligne Garonne débuteront à Toulouse. Première étape de la réalisation du projet, ils consistent à dévier les réseaux routiers de la ville: l’avenue de Muret sera mise en sens unique, le boulevard Déodat de Séverac, comme le pont St Michel n’auront plus qu’une seule voie par sens. Les places de stationnement se feront rares dans ces quartiers et les voies de bus seront également affectées. Afin d’informer le public de toutes les modifications de circulation, la SMAT (Société de la mobilité de l’agglomération toulousaine) n’a pas lésiné sur la communication: site internet, numéro vert (0 800 744 331), réunions publiques, et lettres d’informations entre autres, sont prévues à l’attention des riverains et commerçants.
Des petits tracas qui valent le coup
Des perturbations qui ne font que débuter. Les travaux de voirie ne commenceront qu’en septembre, et le premier rail ne devrait pas être posé avant 2012. Mais « la gêne occasionnée n’est sans aucune mesure avec les bénéfices à long terme de cette ligne » déclare Joël Carreiras, Président de la SMAT. En effet, elle prolongera la Ligne T1 des Arènes au Palais de Justice, « terminus provisoire » du Tramway. 3,8 Kilomètres qui desserviront les quartiers oubliés du métro toulousain.
Cela peut paraître bien peu, mais pour Joël Carreiras « il n’y a point de petits pas dans les grandes affaires ».
Coralie Bombail
