Toulouse. Des restaurateurs toulousains s’engagent pour l’environnement

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Toulouse. Des restaurateurs toulousains s’engagent pour l’environnement  cdr
Toulouse. Des restaurateurs toulousains s’engagent pour l’environnement 
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Cinq restaurateurs toulousains s’engagent pour l’environnement en transformant leurs bio-déchets en énergie. Cette initiative est rendue possible grâce à Hector le Collector, jeune Start Up locale et engagée.

Malgré la période difficile pour les métiers de bouche, les restaurants toulousains « Le
Perche Pinte », « Tante Magrit », « L’Emulsion », « Magnum » et « Place Mage » font le pari d’un engagement responsable et solidaire en transformant leurs déchets alimentaires en énergie. La collecte se fait grâce à des bacs mis à disposition par « Hector le collector », une jeune Start Up locale. Ces déchets sont ensuite envoyés à un méthaniseur.

L’initiative lancée à l’occasion de la Semaine Européenne du Développement Durable a
déjà permis de transformer 1 tonnes de bio-déchets ce qui équivaut à 700 KWh. Autrement dit, 6 mois d’eau chaude pour une personne ou entre 3000 et 4000 km avec une voiture tout électrique.

Pour ces restaurateurs du quartier des antiquaires, cette démarche est une évidence au
même titre que de travailler des produits frais et de saison ou de soutenir les filières locales. «Transformer nos bio-déchets en énergie, c’est autant d’aliments qui ne viennent pas alourdir les containers. C’est autant de tonnes et de sacs poubelles en plastique qui ne s’amoncellent pas dans nos déchèteries ou dans les incinérateurs à la charge des contribuables. C’est utiliser une ressource disponible en abondance dans nos cuisines et lui donner une seconde vie, utile à tous.»

Les restaurants et autres bars à vin ou salons de thé qui souhaitent rejoindre cette
démarche sont évidemment les bienvenus.

De même, les pouvoirs publics locaux (agglomération, département ou région) sont encouragés à être force de proposition afin que la charge financière de ces collectes vertueuses ne reposent pas entièrement sur la trésorerie déjà mal en point de restaurateurs soucieux de notre environnement.

 

La rédaction