Toulouse. La ville en lice pour accueillir un centre européen de prévisions météorologiques

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Toulouse. La ville en lice pour accueillir un centre européen de prévisions météorologiques
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La ville de Toulouse candidate pour accueillir le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme. Elle est en concurrence avec Saclay, près de Paris.

Brexit oblige, le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (CEPMMT), basé à Londres, doit déménager. Et Toulouse, au même titre que Saclay, se porte volontaire pour l’accueillir.

Le gouvernement doit annoncer avant le 31 mai la ville gagnante. Mais le nouvel hôte ne sera pas connu d’ici peu. La compétition continuera entre plusieurs villes d’Europe également candidates. Parmi elles figurent Bologne en Italie, Madrid en Espagne ou encore Vienne en Autriche. Le Conseil européen prendra la décision finale qui sera révélée à la fin de l’année.

Le CEPMMT, c’est quoi ?

Ce centre a été créé en 1975 et emploie 360 personnes de plus de 30 pays. D’après son site internet, le CEPMMT est à la fois un institut de recherche et un service opérationnel 24h/24 et 7j/7. “Il produit et diffuse aux services météorologiques nationaux de ses Etats membres des prévisions numériques du temps. Son installation de supercalcul est l’une des plus importantes en son genre en Europe”.

Toulouse, capitale européenne du climat ?

Mickaël Nogal, député LREM de la 4e circonscription de Haute-Garonne assure avoir défendu la candidature de Toulouse auprès du Premier ministre sur France Bleu. Pour lui, ce centre est l’occasion de varier les activités, tributaires du secteur de l’aéronautique. Son implantation sur le territoire toulousain ferait de la ville “la capitale européenne de la lutte contre le changement climatique grâce justement aux outils qui seraient présents et aux synergies avec Météo France”.

Pour France Bleu, Toulouse pourrait l’emporter face à Saclay du fait de la sensibilisation du gouvernement à la crise que subit Airbus et par conséquent la métropole toulousaine. Le géant de l’aéronautique pourrait supprimer 10 000 emplois. L’arrivée de ce centre pourrait potentiellement créer des emplois selon Mickaël Nogal : “Toute activité scientifique sur le territoire pourra générer de nouvelles synergies donc on peut espérer des créations d’emplois.”

 

Lisa Hervé