Robin Mouquet, un jeune Toulousain futur chef pâtissier ?

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Robin Mouquet va conquérir le monde avec ses pâtisseries ! Photo / CTI PA

Imaginez un bavarois à la tonka et à la clémentine. Imaginez un sablé aux amandes, un sorbet d’agrumes et un dôme de chocolat. Ce dessert magique, c’est la création de Robin Mouquet, étudiant à l’école hôtelière de Toulouse. Pour son « Eclosion de clémentine », il est arrivé troisième à l’étape régionale du championnat de France junior du dessert.

 

Il a à peine 20 ans et il a déjà créé un plat. Plus précisément, un dessert, l’« éclosion de clémentine ». Robin Mouquet allie talent et passion pour la cuisine. « Créer un plat c’est énormément de boulot. Je travaille depuis octobre pour ce dessert ! »

Malgré son jeune age, Robin Mouquet sait déjà ce qu’il veut. Et ce qu’il fait. Tombé tout jeune dans la cuisine, il rentre à l’école hôtelière à l’âge de 15 ans. « J’ai presque fini mon bac pro. J’ai eu la chance de compléter les bases apprises à l’école par des compétences acquises chez les professionnels. »

Et c’est dans un restaurant gastronomique, le Metropolitan, que Robin a le déclic de participer au championnat de France junior du dessert. « J’ai préparé mon dessert avec Julien Gavioli, le chef pâtissier du restaurant. Il a fallu faire plusieurs essais, des recherches, des dessins. Ensuite, j’ai fait 13 répétitions avant de me présenter au concours. »

Même si Robin est fier d’être arrivé troisième, il reste un peu amer. « Les deux premiers ne me dépassent que de 6 points. C’est rude. » Mais Robin espère bien se rattraper en participant au championnat version professionnel.

 

La cuisine française… à l’étranger

Au delà du concours, Robin voit l’avenir en grand. « Là je pars six semaines en stage au Louis XV à Monaco. Ensuite, j’aimerai travailler quelques années en région puis à Paris. » Avant de faire le grand saut vers l’étranger.

Car même s’il est passionné et extrêmement motivé par la cuisine, Robin garde les pieds sur terre. « Le secteur est bouché en France. En Asie ou en Amérique du Sud, il y a du potentiel. » D’autres exportent avec succès la « meilleure cuisine du monde » à l’étranger. Alors, pourquoi pas lui ? « Je me vois bien monter un restaurant ou même une chaîne. » Mais avant, il doit encore faire ses armes, notamment en participant à d’autres concours et en complétant ces compétences.

 

Pauline Amiel