Les travaux de la deuxième ligne de tram ont commencé depuis une semaine, à Toulouse. Les rues Pargaminières et Romiguières sont-elles aussi en chantier. En plus de l’avenue de Muret et des travaux rue Alasace-Lorraine, le grand centre de Toulouse est encerclé. Jean-Luc Moudenc, ancien maire conteste « la simultanéité de chantiers lourds décidée par la municipalité [ qui ] est responsable de difficultés de circulation d’une ampleur éprouvante. »
Jean-Luc Moudenc : « Ce foisonnement simultané et débridé de chantiers structurants, très perturbants pour les déplacements des Toulousains et des visiteurs, s’explique par une considération politicienne et électoraliste : fabriquer à la hâte un bilan en vue de l’élection municipale de mars 2014, qui approche.
Il est vrai que, durant plus de 3 ans et demi, la Mairie a décidé l’arrêt ou le retardement des projets prêts à démarrer : au lieu d’une action municipale dynamique, nous avons été abreuvés de palabres en tous genres, couplés avec un féroce dénigrement des municipalités précédentes.
Certes, tout chantier important provoque de la gêne : c’est pourquoi il fallait répartir les travaux tout au long du mandat municipal, qui est de 6 ans, et non faire tout en même temps ! La qualité de vie de beaucoup s’en trouve aujourd’hui dégradée.
L’engorgement accru du périphérique qui va résulter de cette situation, le refus municipal d’étudier des solutions pour en fluidifier le trafic – dont la création à terme d’un 2ème anneau de rocade -, un futur Plan de déplacements urbains (PDU) peu efficace et, en même temps, le choix d’accueillir dans notre agglomération quelque 300 000 habitants supplémentaires dans les 18 ans à venir (cf. le SCOT), tout cela promet un avenir difficile pour le quotidien de tous, bien au-delà des désagréments nombreux des chantiers des 2 prochaines années. »
