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Dans la nuit de mercredi à jeudi, un jeune chauffard a percuté de plein fouet une patrouille de la police municipale. Depuis quelques minutes, il était poursuivi pour avoir refusé de s’arrêter à un contrôle.
Les faits remontent à la nuit de mercredi à jeudi. Aux alentours d’1 heure du matin sur le boulevard de Suisse, entre le quartier des Sept Deniers et des Minimes, des policiers municipaux en patrouille remarquent un automobiliste à la conduite plus que suspecte.
Gyrophares enclenchés, sirène deux tons et sommations de s’arrêter n’empêchent pas le conducteur d’appuyer sur l’accélérateur, et de démarrer une course poursuite. Le chauffard poursuit sa fuite vers le nord de la ville, en direction de Launaguet.
Il n’hésite alors pas à griller les feux rouges. La police municipale parvient à prendre l’automobiliste à revers, et se positionne avenue Tour-Régine pour le contraindre à s’arrêter… ce qui n’était vraisemblablement pas dans ses projets, puisqu’il a percuté de plein fouet le véhicule des forces de l’ordre.
Les sapeurs-pompiers dépêchés sur place ont dû prendre en charge les policiers. Plus sérieusement touchés, les deux agents masculins ont fait l’objet de plusieurs jours d’incapacité totale de travail. Leur collègue féminine souffre quant à elle de plusieurs contusions, mais son état de santé n’est pas inquiété.
Par le plus grand des hasards, la situation a fait qu’un journaliste de la chaîne télévisée W9, en immersion aux côtés de la police municipale toulousaine dans le cadre d’un reportage, se trouvait sur la banquette arrière du véhicule. Ce dernier n’a pas été touché dans le violent choc, rapporte la dépêche du Midi.
Jean-Luc Moudenc apporte son soutien aux policiers municipaux
Les gendarmes de la compagnie de Toulouse – Saint-Michel ont procédé aux premières constatations sur place. Le jeune chauffard, âgé de seulement 18 ans, n’est pas titulaire du permis de conduire. Il a aussitôt été placé en garde à vue au commissariat central.
Tant la vie des policiers a été mise en danger, le maire de Toulouse est monté au créneau. Dans un communiqué publié jeudi soir, Jean-Luc Moudenc a exprimé son soutien aux agents de la police municipale, « ces faits illustrent parfaitement le quotidien des policiers ».
Raphaël Crabos
