Les mesures annoncées ce mercredi 20 novembre par le gouvernement pour répondre au mouvement de grève des personnels hospitaliers ont reçues un accueil plus que mitigé dans le pays et à Toulouse.
Si les directeurs d’hôpitaux sont plutôt satisfaits, de nombreux syndicats de personnels dénoncent un plan insuffisant, voire un « enfumage ».
Le dernier plan d’urgence n’a donc pas vraiment convaincu les personnels de santé qui ont déjà annoncé la poursuite de la mobilisation entamée il y plus de 6 mois.
Les 1,5 milliards débloqués sur 6 mois et l’établissement de nouvelles primes, notamment des primes au mérite, n’ont pas satisfaits les soignants en grève.
Nouvelles mobilisations le 30 novembre et le 17 décembre
Nous signons, avec les Collectifs, associations, et organisations syndicales, le communiqué unitaire en réponse aux annonces du Premier Ministre.
Non, elles ne répondent pas à nos revendications.
Oui, nous continuerons à nous mobiliser : rdv les 30 novembre et le 17 décembre ! pic.twitter.com/JQ2l7jeQg4— L’Inter-Urgences (@InterUrg) November 20, 2019
A Toulouse, le collectif Inter-Urgences a fait savoir que ses mesures étaient « dérisoires » et qu’elles ne répondaient pas a leurs revendications. Le collectif indique qu’il demande toujours plus d’effectif, une revalorisation à 300 euros, l’arrêt des fermetures de lit et la réouverture des hôpitaux de proximité.
Les internes des hôpitaux ont également annoncé qu’ils vont rejoindre le mouvement à partir du 10 décembre.
Pierre-Jean Gonzalez