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Condamné à perpétuité pour 5 meurtres précédés de viols, Patrice Alègre termine ce vendredi 6 septembre sa période de sûreté de 22 ans. Son avocat va demander un aménagement de peine avec un régime de semi-liberté.
Alors que l’on attendait de la part de son avocat, Me Pierre Alfort, le dépôt d’une demande de liberté conditionnelle, comme il l’avait évoqué au micro de France Bleu Occitanie, c’est une autre requête qui a été déposée.
L’avocat estime que son client a vieilli et a pris un certain recul sur ses actes. Après 22 années derrière les barreaux, Patrice Alègre va déposer ce vendredi une demande d’aménagement de peine. Il demande ainsi par l’intermédiaire de son avocat une surveillance électronique en régime de semi-liberté.
Une demande qui a peu de chance d’aboutir
Le criminel souhaite aujourd’hui fonder un famille. Une psychologue canadienne venue faire une étude sur les tueurs en série est en effet tombée amoureuse de lui, et souhaite faire un enfant avec lui.
Le pénaliste n’avait plus eu de nouvelles de son client depuis 16 ans, mais il a été contacté le mois dernier par la copine du tueur pour lui faire part de sa volonté. Une demande de semi-liberté dont les chances d’aboutir sont infimes.
Les psychiatres devront déterminer si le cas de Patrice Alègre a évolué, et si celui considéré comme un « pervers narcissique » a des chances de retrouver la liberté.
Les familles des victimes, elles, ne sont pas prêtes à le laisser en liberté. « Nous nous y opposerons, c’est un prédateur », prévient Guy Debuisson, l’avocat de la famille de Laure Martinet, l’une de ses premières victimes.
Raphaël Crabos
