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Après que les pompiers soient intervenus pour un feu de poubelle au pied d’un immeuble, les policiers sont appelés. Une étrange lettre a été découverte par un habitant : sur celle-ci était notifié que la résidence était piégé avec des explosifs.
Dimanche 18 juillet, il est à peu près 19 heures au croisement entre l’impasse Montaury et le lycée Camus, dans l’ouest nîmois. Les pompiers sont appelés pour un incendie de poubelles. Un incident jusque là plutôt normal, sans gravité, et qui est rapidement réglé par les sapeurs pompiers.
Quelques heures plus tard, la police est de nouveau appelée pour intervenir. Il est aux alentours de minuit lorsqu’ils sont prévenus par un habitant. Ce dernier vient de découvrir un courrier anonyme pour le moins inquiétant. Sur cette lettre est indiqué que l’incendie de poubelles, survenu plus tôt dans la soirée, n’était que le début des hostilités, et que le reste de l’immeuble était piégé avec des charges explosives, rapportent nos confrères de Midi Libre.
Ni une ni deux, les forces de l’ordre arrivent sur place et font évacuer l’immeuble en question. Une cinquantaine d’habitants sont réveillés pour laisser place aux démineurs, venus de Marseille avec leur chien spécialisé dans la recherche d’explosifs. Bilan de l’intervention : aucune charge explosive n’a été retrouvée. Plus tard dans la nuit, vers 4 heures du matin, les habitants ont pu regagner leurs domiciles. Une enquête a été ouverte pour retrouver la trace de l’auteur de la plaisanterie.
Raphaël Crabos
