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Dans le box des prévenus, 4 jeunes hommes. À la barre, 5 autres personnes. Dans le coffre de leur voiture ont été retrouvés 21 kilos d’herbe. Ils ont été condamnés entre 18 mois et 5 ans de prison.
Retour un an auparavant. Le 26 juin 2018, une dizaine de jeunes hommes, tous âgés de 20 ans à 25 ans, ont été interpellés lors de leur retour d’Espagne entre la gare de péage de Toulouse-Sud et Balma.
Ils revenaient soit disant de 4 jours de « vacances », mais le contenu de l’un des coffres des 4 voitures du convoi leur a semble t-il fait défaut. Les gendarmes ont retrouvé dans ce coffre plusieurs sacs plastiques, contenant la bagatelle de 21 kilos d’herbe de cannabis. Une cargaison estimée à environ 40 000 euros si l’on considère que le kilo s’achète aux alentours des 2 000 euros.
Les perquisitions au domicile d’une des personnes permettront de découvrir notamment 3 armes à feu. Les 9 individus ont été placés en détention provisoire, et certains ont été libérés sous contrôle judiciaire. À l’appel manquent une personne, qui a fait l’objet d’un non-lieu, et une seconde, qui s’est mystérieusement envolée. Un mandat d’arrêt a été délivré pour le retrouver, rapportent nos confrères de la dépêche du Midi.
L’équipe basée à Tournefeuille, très aguerrie, est présentée par la sureté départementale comme le plus gros fournisseur de la région en herbe. Les 9 jeunes hommes viennent de comparaître devant le tribunal correctionnel de Toulouse. Dans le box des prévenus, celui qui est présenté comme le cerveau du go fast se montre arrogant. Lorsqu’on lui demande qui est le commanditaire de la cargaison, ce n’est pas lui et il n’est pas dans la salle. Il n’en dira pas plus.
La police confie que 2 autres « voyages » ont eu lieu avant qu’ils ne soient interceptés. Toutefois, une partie des prévenus nie leur implication sur les précédents transports, qui auraient permis d’importer illégalement la même quantité de drogue.
Les peines requises par le procureur de la République ont été confirmées. Les deux cerveaux ont été condamnés respectivement à 5 ans et 4 ans de prison ferme, avec maintien en détention. Le n° 3 a quitté le tribunal avec 18 mois de prison, contre 30 requis par le ministère public. La personne perquisitionnée écope également de 18 mois de prison avec sursis.
Raphaël Crabos
